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[Tex. 655, Inferno a Oil Springs | Gianluigi Bonelli ; A...] |
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Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Jeu 27 Oct 2016 14:57
Sujet du message: [Tex. 655, Inferno a Oil Springs | Gianluigi Bonelli ; A...]
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Enfer à Oil Springs
Teeth, capturé vivant par Tex Willer, est un témoin clé du procès de Bob Braddock mais le malfrat ne souhaite pas être confronté au redoutable Jonas Braddock qui fera tout pour éviter le procès et la salissure de son nom car cela s’avèrerait mauvais pour les affaires et Jonas Braddock se veut le maître incontesté de la région. Teeth, nanti des dents du bonheur mais peu enclin à le trouver, fait tout pour s’extraire du guêpier et du choix peu cornélien qui l’accable, la prison ou la mort. Le juge Felsen arrive enfin. L’avocat de Braddock a pris l’affaire en main et il va chercher à soudoyer des témoins dont Rachel, fille légère et courte vêtue, apparemment facile à corrompre.
Superbe suite et conclusion d’« Oro nero », « Inferno a Oil Springs » se recentre sur un passionnant procès où les dés pipés laissent peu de chances à la justice. Les personnages dégagent tous une superbe présence, de la sensuelle Rachel à l’énigmatique Jonas Braddock, de l’incorruptible juge Felsen au rusé Teeth, du pourceau pervers Bob Braddock à l’inflexible Randy Nelson. Tex Willer souhaite que les procédures et protocoles judiciaires soient respectés mais il arrive le moment où cela ne suffit plus. Les colts prennent la relève et les masques tombent dans un rictus d’agonie. Le potentat local Jonas Braddock se rêve maître du monde et c’est presque en spectateur que Tex le regarde évoluer, s’élever comme en apothéose et s’effondrer à ses pieds.
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[Tex. 654, Oro nero ! | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Gall...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Jeu 27 Oct 2016 12:41
Sujet du message: [Tex. 654, Oro nero ! | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Gall...]
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Or noir !
Hellsfire est une bourgade texane cornaquée en sous-main par Jonas Braddock, exploitant du champ pétrolifère d’Oil Springs, désireux de conserver les coudées franches et de ne pas entacher sa réputation d’honorable citoyen. Son frère Bob Braddock, peu scrupuleux des apparences, effectue les basses besognes de Jonas à l’aide d’une sinistre bande de nervis. Bien mal lui en prend de nommer comme nouveau shérif Randy Nelson, vétéran manchot de la guerre de Sécession quelque peu porté sur l’alcool. Immédiatement, Randy arrête Braddock à la stupéfaction générale au prétexte de son inculpation pour le double assassinat d’un agent du gouvernement Ray Mitchell et de l’ancien shérif Rooney. Entretemps Tex Willer et Kit Carson ont été dépêchés à Hellsfire par le gouverneur du Texas afin de découvrir ce qui est arrivé à Mitchell qui ne donne plus aucun signe de vie. Les rangers sont mis au parfum par Randy et décident de prendre leurs quartiers à l’hôtel d’Hellsfire où est détenu Bob Braddock mais son frère Jonas arrive accompagné de ses nombreux sbires. Désireux de libérer Bob tout en conservant l’apparence de la légalité, Jonas cherche à jouer les redresseurs de torts tout en faisant sentir qu’il est bien le maître des lieux. Il accepte l’idée qu’un procès en bonne et due forme ait lieu pour juger des agissements de Bob Braddock. Deux des comparses qui ont aidé à la mise à mort de l’agent gouvernemental se sentent en insécurité, devinant que Jonas Braddock ne s’encombrera pas de témoins oculaires capables de vider leurs sacs à la justice. Ils décident de prendre les devants et d’aller liquider les rangers.
Le récit de Gianfranco Manfredi, chanteur, écrivain, scénariste italien est d’un grand intérêt car il ancre l’aventure des rangers dans la ville champignon d’Hellsfire inféodée à l’exploitation des gisements de pétrole d’Oil Springs. Retranchés dans l’hôtel de la cité, les rangers assistent davantage Randy Nelson qu’ils ne provoquent les événements. Ils attendent l’arrivée d’un juge et veille sur le sinistre et débonnaire Bob Braddock. Les relations entre les personnages sont bien rendues, qu’elles soient explosives ou en sous-entendus à l’exemple du rapport entre Jonas Braddock et Tex Willer ou encore des apparitions de Rachel, danseuse de saloon, gorge pigeonnante, prompte à émouvoir les hommes. Leomacs [Massimiliano Leonardo], dessinateur romain né en 1972, réalise une bédé d’excellente tenue. Son trait précis est sans défaut. Leomacs sait rendre toutes les subtilités expressives sur les visages et il n’est jamais avare pour peaufiner les décors. L’aventure se clôt dans le n° 655, « Enfer à Oil Springs ».
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[Tex. 657, L'assassino nell'ombra | Gianluigi Bonelli ...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 29 Juin 2016 18:47
Sujet du message: [Tex. 657, L'assassino nell'ombra | Gianluigi Bonelli ...]
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L’assassin dans l’ombre
La colère froide de Stanley Raymond ne s’apaise pas d’autant que d’autres cow-boys de son domaine sont exécutés par un tireur embusqué. Raymond connaît l’amour entre sa fille Alicia et le jeune Timothy Russell, assassin présumé et condamné, libéré au grand dam de la justice expéditive de la contrée par les rangers sur la recommandation d’un vieil ami maintenant retraité, le juge Kirkman qui croit à l’innocence de Russell. Trevor, pistoléro recruté par Raymond, s’est adjoint une bande dévouée de nervis. Il surprend Alicia et Timothy mais Tex Willer et Kit Carson dispersent les aventuriers vénaux. Les deux rangers demeurent néanmoins perturbés par le tireur de l’ombre. Qui est-il ? Que vise-t-il ? La belle Alicia capable de faire chavirer les cœurs pourrait bien être la clé d’un mystère qui s’épaissit à mesure que les pistes se brouillent.
Histoire simple bien menée avec l’intrigue d’un tireur masqué insaisissable, le récit très fluide se déroule en circonvolutions autour de la demeure du juge Kirkman et de la ville de Silverwood. L’irruption régulière des rangers dans la bourgade malgré une hostilité patente du shérif et de quelques habitants hargneux, la capacité de Tex à ne jamais plier puis à assaisonner avec les poings, le verbe et les colts les sinistres mercenaires patibulaires sûrs de leur force et de leur droit demeurent amusants. Il est bon que sur le papier les gredins en prennent pour leur grade. On ne peut oublier le visage hargneux de Trevor qui demande à Tex de quelle manière il compte s’y prendre pour le faire avouer. L’ellipse et le dénouement du récit montre que Trevor n’a pas seulement craché des aveux. La fin du récit n’a pas la naïveté des contes de fées. Elle est plausible et salutaire.
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[Tex. 659, La chiesa sulla collina | Gianluigi Bonelli ;...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 22 Juin 2016 17:40
Sujet du message: [Tex. 659, La chiesa sulla collina | Gianluigi Bonelli ;...]
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L’église sur la colline.
Afin de contrecarrer la vague d’attentats politiques à Selkirk, bourgade de la province canadienne du Manitoba, Tex Willer et Kit Carson augmentés de Tiger Jack et de Kit Willer cherchent les coupables qui ourdissent en sous-main meurtres et malversations. Pour les rangers à l’affût, Kid Rodelo a partie liée avec Jack Thunder. La surveillance des allers et venues du jeune pistoléro entraîne Kit Willer jusqu’à l’église sur la colline, repaire du sinistre bandit aveugle aux sens exacerbés, capable de se déplacer dans l’obscurité et de sentir le pouls et la peur de ses adversaires. Pour le jeune Kit, le jeu du chat et de la souris va débuter.
Suite de « Winnipeg », « La chiesa sulla collina » installe un climat d’effroi où tout le monde tremble pour ses proches hormis Jack Thunder pétri de haine et assoiffé de revanche envers Tex Willer. Alors que Mike Foster se fait du souci pour sa femme Dallas, elle-même souhaitant sauver son frère Kid Rodelo qu’elle voit glisser sur la pente du crime. Tex va craindre pour son fils aux mains du psychopathe Thunder. Superbe drame imaginé par Mauro Boselli dans la droite ligne fatale des précédentes aventures, il semble qu’il n’existe aucune issue, nulle rédemption sur le chemin de croix de jeunes gens marqués par un déterminisme social accablant. Ils ont beau être jeunes, beaux et doués, ils apparaissent démunis face à un destin inéluctable. Alfonso Font travaille en orfèvre les scènes nocturnes ou les actions dans la pénombre. Le dessinateur catalan semble s’améliorer à chaque nouvel opus travaillé à cœur, dans la fibre par un maître artisan des encres et des pinceaux.
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[Tex. 658, Winnipeg | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Gallep...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Sam 30 Avr 2016 10:34
Sujet du message: [Tex. 658, Winnipeg | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Gallep...]
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Winnipeg.
Kid Rodelo, ex complice de l’implacable Jack Thunder est devenu paraplégique et manchot. Dans son fauteuil roulant, il surveille le Lucky Star Saloon à Winnipeg, dans l’Etat du Manitoba de son œil affuté et de sa main valide, toujours aussi précise avec un colt. Le policier Jim Brandon officiant à Winnipeg a été sollicité par son ami Tex Willer afin de suivre la réinsertion du jeune bandit mais c’est au tour de Brandon d’appeler les rangers car délits et assassinats ensanglantent les rues de la cité canadienne. Dépêchés sur les lieux, les rangers texans ne peuvent accuser Rodelo de forfaits du fait de son état physique mais le Kid travaille dans l’ombre à d’obscurs desseins et surtout il a retrouvé l’usage de ses jambes. Pourtant, Tex et Carson délaissent Kid Rodelo et suivent une piste politique sur laquelle s’agite l’influent Thomas Grant lui-même cornaqué en sous-main par un mystérieux donneur d’ordre.
Mauro Boselli revient sur un récit qu’il avait conçu en 1999 et que Marcello avait mis en images : (« Les sept assassins » [Tex 463] ; « Helltown » [Tex 464] et « Jack Thunder l’implacable » [Tex 465]). Quinze ans plus tard, Mauro Boselli remet son histoire sur l’établi et revient sur la famille Rainey où Phillip Rainey alias Kid Rodelo, le jeune bandit à gueule d’ange, ancien complice de Jack Thunder sert de fil conducteur : (« Le prisonnier de Yuma » [Tex 640] ; « Jeunes assassins » [Tex 641] ; « Colorado Belle » [Tex 642] et « Rendez-vous avec la vengeance » [Tex 643]. Alfonso Font succède à Marcello et réussit sur toute la ligne. Un an plus tard, en 2015, Boselli se penche à nouveau sur un Kid Rodelo diminué physiquement mais riche d’émotions contenues qu’un lourd passé conditionne. Travaillant le concept de la seconde chance et du déterminisme, le scénariste entretient le trouble d’autant qu’il est loisible de s’apitoyer sur un jeune homme meurtri, fier mais prompt aux élans fraternels. Alfonso Font retrouve aussi les mêmes personnages riches et attachants. Le lecteur retombe avec délectation dans un western de papier où une trame narrative répétitive dans un univers circonscrit se module en nuances savoureuses.
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[Tex. 653, Fetici di morte | Gianluigi Bonelli ; Aurelio...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Lun 25 Mai 2015 13:45
Sujet du message: [Tex. 653, Fetici di morte | Gianluigi Bonelli ; Aurelio...]
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Fétiches de mort.
Passé le Rio Grande, Tex Willer, Rick Simmons et une poignée de cow-boys poursuivent Charvez, leader charismatique d’une bande de Comanches aussi efficace qu’insaisissable. Les « rurales » mexicains de prime abord incrédules se font massacrer par les Indiens. Ensuite, les traquenards impitoyables des Comanches minent sérieusement le groupe d’hommes mené par le ranger texan. A la stupéfaction de Tex et de Rick, Daniel est sous l’influence de Charvez. Comment soustraire le jeune homme des griffes du mâle ?
Suite et fin d’une histoire passionnante débutée dans le n° 651, « Lune sanglante ». Le scénariste a su pimenter une course-poursuite classique en transformant les suiveurs en poursuivis, les décimant, semant sur la piste des prisonniers suppliciés accompagnés de fétiches de mort. Charvez, le chef comanche semble protégé par la magie et doué d’invulnérabilité. Il hante les cauchemars de Rick Simmons et de Tex Willer. Aucun homme ne peut le tuer, il le sent et il aura diablement raison jusqu’à son dernier souffle. La dramaturgie se pimente d’une filiation remise en question. Daniel est tombé dans l’arène avec les lions. Il en adopte les méthodes et la cruauté. Quelle issue lui reste-t-il ? Tuer son père mais lequel, le putatif ou l’adoptif ? Corrado Mastantuono est impérial aux pinceaux. La finesse de son trait, l’intensité des expressions, les cadrages, les ambiances nocturnes, sous le déluge, dans le désert et les multiples grottes, les jeux d’ombre et de lumière, tout est beau, efficace, lisible, racé.
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[Tex. 650, I misteri di Villa Diago | Gianluigi Bonelli ...] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Jeu 14 Mai 2015 19:20
Sujet du message: [Tex. 650, I misteri di Villa Diago | Gianluigi Bonelli ...]
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Les mystères de la villa Diago
Le train emporte dans la nuit mexicaine les rangers et El Morisco vers le Durango méridional, guidés par le journal du défunt docteur Palacio. Le voyage se poursuit à cheval par les forêts malsaines jusqu’à la villa Diago, vieille maison d’aristocrates prétendument descendants des conquistadors. Reçus avec courtoisie, les amis sont nourris et logés mais la lugubre demeure n’inspire par Kit Carson qui préfère trouver refuge dans la chambre de Tex Willer. Bien lui en prend car la nuit, un monstrueux serpent vient les agresser avant de s’enfuir par une trappe dissimulée au sol. Commence alors une exploration de l’antique manoir plein de chausse-trapes et de souterrains aussi sinistres que mortels.
Suite splendide du Tex mensuel n° 649 « La stirpe dell'abisso », « I misteri di villa Diago » recentre l’intrigue sur l’antique demeure aristocratique des Diago, exerçant magnétisme et maléfice alentour tel le domaine maudit de Nosferatu dans le film de Murnau. Si le talent du scénariste est patent et constant, celui du dessinateur s’exprime à chaque page. Les intérieurs du manoir tout en plafond à caissons et en perspective constituent un décor de choix superbement rendu et habité. Les auteurs possèdent l’art d’accommoder les histoires recuites. Le lecteur ne peut que s’embarquer, ravi et conquis, en pleine connaissance de cause, dans l’antre du diable.
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[Tex. 652, Charvez il crudele | Gianluigi Bonelli ; Aure...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 25 Mar 2015 14:20
Sujet du message: [Tex. 652, Charvez il crudele | Gianluigi Bonelli ; Aure...]
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Charvez le cruel.
Des années plus tard, Tex Willer revient au ranch Black Moon se recueillir sur la tombe d’un ami. Il retrouve Ada Stark qu’il a autrefois sortie des griffes de Charvez. Maintenant, Ada vit avec Rick Simmons. Ils élèvent Daniel, le fils métis d’Ada et de Charvez. Parti faire des courses à Salt Springs, Daniel se fait molester par des cow-boys racistes pendant que son père adoptif s’est absenté quelques instants. Dans l’ombre, un Indien surveille l’altercation. Pourrait-il s’agir de Charvez, porté-disparu dans l’épisode précédent ? Alors que Rick intervient virilement pour stopper l’algarade, Daniel a pris conscience de sa différence. De retour au ranch, l’adolescent fugue la nuit venue, à la recherche de ses racines indiennes. Sur la piste de Daniel, Tex découvre des vachers torturés à mort et y voit l’œuvre de Charvez. Rick Simmons s’est joint à la traque des fugitifs indiens afin de retrouver le fils aimé. Tous pensent que Daniel, sous la coupe de son vrai père, Charvez, fait maintenant partie du groupe. L’éprouvante traversée du désert débute mais les Indiens restent invisibles et demeurent redoutables.
Suite du superbe opus n° 651, « Charvez il crudele » ne déçoit pas. L’insaisissable Charvez que même la mort semble éviter apparaît déterminé, démoniaque et déboussolant. Tex, ranger pourtant aguerri, ne peut que frissonner lorsque Charvez surgit en songe. Comme les autres, il subit le pouvoir maléfique de l’Indien et semble être perpétuellement à la traîne de l’Indien volatile. Corrado Mastantuono est impérial. Son dessin est remarquable de beauté, de précision, d’élégance et d’efficacité. La traversée de l’aride désert américain est superbement traduite graphiquement et le cauchemar de Rick Simmons peu après une splendide et vertigineuse descente onirique. Le dessinateur italien est un maître du 9e art.
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[Tex. 651, Luna insanguinata | Gianluigi Bonelli ; Aurel...] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 18 Mar 2015 15:48
Sujet du message: [Tex. 651, Luna insanguinata | Gianluigi Bonelli ; Aurel...]
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Lune sanglante
Dans le sud du Texas, au ranch Black Moon, la nuit, la lune comanche n’est pas propice au repos des chevaux et des hommes. Charvez, un Indien belliqueux kidnappe Ada Stark, poignarde son père qui se portait à son secours et s’évanouit dans l’obscurité sur le dos d’un cheval volé au corral. A l’agonie, Stark envoie ses hommes dirigés par Rick Simmons aux trousses de Charvez. Ils croisent deux rangers pistant le même homme. Il s’agit de Tex Willer, alors jeune ranger, faisant un duo avec son ami Gus Bailey. Tous ensembles, ils prennent la piste. Le flair hors pair du pisteur Willer amène les cow-boys auprès d’un groupe d’Indiens réfugié dans des grottes. Un combat violent et sans merci explose. Les morts pleuvent de part et d’autre.
Sue une petite cinquantaine de pages, le n° 651 de janvier 2015 clôt l’aventure endiablée commencée dans les nos 649 et 650 scénarisée par Mauro Boselli et dessinée par Alessandro Piccinelli. La chute de la maison Diago n’est pas certaine mais comme dans la « Maison des damnés », le film d’épouvante de John Hough (remake du film de Robert Wise), Tex contemple de l’extérieur en plein jour le manoir hanté mais il n’est pas dit que les fenêtres en façade ne soient pas les yeux du diable. Ensuite débute, sur une centaine de pages, le récit du même scénariste et de l’extraordinaire dessinateur Corrado Mastantuono. L’histoire se poursuit et se termine dans les nos 652 (Charvez le cruel, février 2015) et 653 (Fétiches de mort, mars 2015). Comme d’habitude, l’histoire n’est pas aussi simple. Quelles sont les relations réelles entre Charvez et Ada Stark ? Pourquoi cherche-t-il cette femme précisément ? L’histoire est prenante et le dessin de Corrado Mastantuono, génial et prolifique dessinateur transalpin né à Rome en 1962, rutile (en noir & blanc) à chaque case. Le découpage et les cadrages participent à la vivacité de la mise en image. Alors que l’action se situe dans le Texas méridional, la pluie est omniprésente. Le corps à corps entre Tex et Charvez est un grand moment. La découverte d’une nouvelle œuvre de Mastantuono reste toujours une source de plaisir et d’émerveillement.
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