C'est sur Pala, île interdite aux abords inaccessible, que le journaliste Will Farnaby vient échouer après un naufrage. Dans cet isolement s'est bâtie une société idéale, utopique, basée sur la connaissance de soi, l'harmonie, le respect des autres, la famille élargie sous forme de communautés avec une vingtaine de mères et de pères, empreinte de bouddhisme.
Le livre est une longue découverte des arcanes de cette société avec des présentations souvent longues et qui, en fin de compte, deviennent rébarbatives.

Quelle surprise que cette réédition d'une œuvre de Huxley. L'auteur semble avoir prit le pendant de son "meilleur des mondes" avec ce qui semble être une utopie. On y trouve en effet les ingrédients du genre, avec un lieu isolé, une société développée selon une philosophie différente, un visiteur-narrateur en faisant la découverte.
Le récit en tant que tel et la description de cette société représentent en réalité un faible volume de l'ouvrage. Celui-ci est plutôt un lieu d'expression et de réflexion spirituelle pour l'auteur, où se mélangent de nombreuses discussions et réflexions des personnages principaux. L'ensemble est assez lourd et parfois indigeste, mais certains autres passages sont plus perméables et bien plus agréables à lire et à comprendre.
Au final, ce roman promet de belles idées, mais celles-ci sont noyées dans de longues pages assez longues à lire et qui rendent cette lecture beaucoup moins agréable que prévue.