22 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 9 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : agrippine, aventure historique, cesar, complot, empire romain, esclave, folie, gladiateur, gladiature, histoire, intrigue, jalousie, neron, pouvoir, rome, rome antique, sorcellerie, vengeance
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[Murena, tome 5 : La déesse noire | Dufaux - Delaby] |
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Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2642
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Posté: Dim 13 Juil 2014 17:00
Sujet du message: [Murena, tome 5 : La déesse noire | Dufaux - Delaby]
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Ce chapitre-ci prend quand même plus de liberté par rapport à l'Histoire. Ce n'est cependant pas désagréable, un peu de "romantisme".
Cf. note de lecture sur mon blog.
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[Murena, tome 2 : De sable et de sang | Jean Dufaux, Phi...] |
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Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2642
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Posté: Jeu 01 Aoû 2013 14:58
Sujet du message: [Murena, tome 2 : De sable et de sang | Jean Dufaux, Phi...]
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J'ai lu ce volume après le 3ème... on ne fait pas plus désordonné.
Comme dans le premier tome, on a un instant l'espoir que le bon droit peut triompher... hélas, seule la corruption, le mensonge, la cruauté tirent leur épingle du jeu... pauvre Britannicus ! Selon Suétone, c'est Néron qui a confectionné le poison ; selon Dufaux (et ses sources), c'est encore la méchante Agrippine. Mais Néron, protégeant une mère qu'en privé, il désavoue, est en réalité, comme elle le lui dit très bien, son complice.
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[Murena, tome 3 : La meilleure des mères | Jean Dufaux, ...] |
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Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2642
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Posté: Jeu 01 Aoû 2013 11:27
Sujet du message: [Murena, tome 3 : La meilleure des mères | Jean Dufaux, ...]
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De très belles images pour un récit aux points de vue complexes. L'auteur ne suit pas les canevas les plus connus (celui de Suétone, par exemple). J'aime beaucoup le physique d'Agrippine ; je la voyais plus blonde et blanche et maintenant, je ne veux même pas imaginer qu'elle soit différente de celle voulue par Delaby
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[Murena. T. 6, Le sang des bêtes | Jean Dufaux, Philippe...] |
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Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 22 Juin 2011 11:34
Sujet du message: [Murena. T. 6, Le sang des bêtes | Jean Dufaux, Philippe...]
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Massan, le gladiateur utilisé à l’envi par Poppée, la femme dévoyée de Néron, jette son unique œil valide sur la plèbe avec la haine qui sied à la bête fauve privée de toute noblesse. Massan est fort et impitoyable. Il cherche les ennemis de Néron dans les bas-fonds, notamment dans la cloaca maxima, l’égout putride de Rome. Il y déniche sa bête noire, Balba, gladiateur numide attaché au défunt Britannicus. Le combat sera sans merci. De son côté, Lucius Murena est décidé à retrouver Acté et pour se faire, il fera parler coûte que coûte la favorite de Poppée, Arsilia. L’expédition en terre gauloise se soldera par la mort et l’amertume.
Ce sixième chapitre de Murena mêle une nouvelle fois la fiction à l’histoire avec habileté. Lucius Murena reprend les rênes du récit et ne gagne pas en sympathie notamment à travers la mise à mort d’Arsilia. Poppée, manipulatrice sans foi ni loi, apparaît au faîte de sa beauté et de sa capacité de nuisance. Même Néron semble être sous son charme vénéneux puisqu’il l’épouse en 62 ap. JC. Une nouvelle fois, le dessin de Philippe Delaby séduit. Les décors sont soignés et ne sont jamais plaqués. Ils sont habités. Les scènes de rue procurent un vrai plaisir visuel et la mise en couleur de Jérémy Petiqueux restitue avec beaucoup de nuances les carnations, les étoffes et les atmosphères. Dans le genre, Murena est une œuvre qui compte.
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[Murena. T 5, La déesse noire | Jean Dufaux, Philippe De...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Jeu 28 Avr 2011 19:03
Sujet du message: [Murena. T 5, La déesse noire | Jean Dufaux, Philippe De...]
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En l’an 62 après Jésus-Christ, dans la Rome antique, Néron est empereur depuis qu'il a dix-sept ans. Il en a maintenant vingt-cinq. Ses rêves d’orgie virent au cauchemar et le laissent transis au réveil comme lorsque le gladiateur Massam distrait à demeure les patriciens, met à mort ses adversaires pour le plus grand plaisir des débauchés puis offre ses services virils à la belle Poppée. César subit les assauts progressifs de la folie mais pour l’heure, il se croit épaulé par les dieux et s’est engagé dans une course de chars au Circus Maximus. Il est sûr de vaincre car les concurrents sont aussi des courtisans hormis un char mené par une femme masquée. « Qui se cache derrière ce masque rouge… qui ne respecte… pas même l’honneur des Césars ! » Néron est fou de rage et Poppée ne lésine pas afin d’attiser davantage sa colère. Elle lui apprend que son ancienne favorite, Acté, est maintenant dans les bras de Lucius Murena, son ami. Néron, impulsif et cruel, saura réagir en conséquence.
Le deuxième cycle de Murena est entamé de belle manière. La fluidité de l’histoire ne muselle nullement la complexité des rapports humains et la fiction s’intègre remarquablement à l’histoire de Rome. Agrippine, la mère, cruelle et sans scrupule, n’est plus mais Poppée, la favorite, est bien là, particulièrement fielleuse et venimeuse. Elle tire les ficelles dans l’ombre et ne craint pas d’affronter Néron. Son ascendant est redoutable. La folie guette l’empereur. Elle est suggérée par des touches habiles. Les seconds couteaux prennent place et ils ne sont pas en reste à l’image du retors conseiller de Néron, Tigellin ou de l’esclave Arsilia, toute dévouée à sa maîtresse, Poppée. L’ancien gladiateur, Balba, revient dans la course, relance l’intrigue en ranimant le spectre de Britannicus. Le dessin de Delaby est une réussite graphique. Sa mise en page est rythmée, intelligente, élégante à l’exemple de la course de chars. Le travail sur les drapés, les bijoux ou les coiffures crédibilisent encore davantage une reconstitution historique visuellement convaincante. La mise en couleur de Jérémy Petiqueux respecte le trait ciselé du dessinateur tout en conférant à l’ensemble des ambiances en accord avec le déroulement de l’histoire. Les créateurs de la série semblent être au sommet de leurs talents conjugués.
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[Murena. T 3, La meilleure des mères | Jean Dufaux, Phil...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Sam 20 Juin 2009 12:29
Sujet du message: [Murena. T 3, La meilleure des mères | Jean Dufaux, Phil...]
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Britannicus éliminé à son tour, Néron demeure le seul héritier de l’Empire romain. Les clans antagonistes se forment autour d’Agrippine et de Néron. Entre la mère et le fils, les rivalités larvées s’ourdissent et dans l’ombre des tentures et des alcôves, les poisons se concoctent, les meurtres se perpétuent sur l’échiquier aléatoire du pouvoir. Agrippine est-elle la meilleure des mères ? Probablement pas sur l’échelle des sentiments car elle n’hésitera pas à éliminer la mère de cœur de Néron, sa tante Domitia Lepida. Locuste, ‘docteur es poison’ distribue ses terribles mixtures selon le bon vouloir des puissants mais elle occupe une case outre noire, juste au-dessus de l’abîme, sur le jeu de massacre dans les coulisses du pouvoir. Dans la grande histoire avec laquelle les auteurs prennent quelques libertés, s’intercale habilement l’histoire de Murena, ami de Néron, toujours à la recherche de l’assassin de sa mère, Lollia Paulina, favorite de l’empereur Claude. Les relations perverses qui sont de mises isolent toujours plus les protagonistes. L’arrivée de la belle Poppée Sabina va probablement augmenter d’un cran la tension régnant dans tout ce bas monde placé haut.
3e volume du 1er cycle, La meilleure des mères ne dépareille en rien dans la série tant dans la mise en scène fluide de l’histoire romaine que dans la graphisme précis, élégant, expressif de Philippe Delaby ou à travers les couleurs légères, aquarellées qui accentuent la noirceur des personnages.
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[Murena, tome 2 : De sable et de sang | Jean Dufaux, Phi...] |
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Message |
parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Mar 05 Mai 2009 22:00
Sujet du message: [Murena, tome 2 : De sable et de sang | Jean Dufaux, Phi...]
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Que penser du titre de la série, « Murena » ? L'explication la plus évidente serait de penser à l'histoire de Lucius Murena, mais ce n’est pas satisfaisant, dans la mesure où son histoire est seulement une des nombreuses trames développées dans le récit. On peut opposer à cette thèse même la couverture du livre, représentant la face d'une statue féminine qui, par une main ensanglantée, écarte un tenture.
Il n'y a pas de doutes, « Murena » est le dangereux animal marin, et, est en quelque sorte, Agrippine. La murène est agressive (si elle est enquiquinée, naturellement), elle a une morsure douloureuse, sa salive et son sang sont vénéneux : mieux vaut ne pas s’en approcher ! La statue de la couverture (tome 1) a la main ruisselante de sang et l'impératrice ne reculait devant aucuns délits même les plus atroces, pour atteindre ses objectifs.
En outre, l'effigie présente de nombreuses crevasses : la position d'Agrippine étant fragile, il suffisait réellement d’un petit rien pour passer de la gloire à la disgrâce et en effet, c’est ce qui arriva.
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[Murena, tome 3 : La meilleure des mères | Jean Dufaux, ...] |
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parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Mar 05 Mai 2009 21:58
Sujet du message: [Murena, tome 3 : La meilleure des mères | Jean Dufaux, ...]
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Ceux qui pensaient que les matrones romaines étaient des femmes tranquilles au foyer ! Un certain moment, peut-être : la star « Agrippine », pas du tout. Sa première préoccupation est le pouvoir, qu’elle veut évidemment pour elle. Mais sans exagérer, une impératrice aurait été de trop pour ces temps-là, elle se contentera de favoriser son fils Néron : à peine dix-sept ans et qu’elle pourrait facilement manœuvrer … en théorie. Il se distrait, à cause de son amour pour l’esclave Acté ; elle éloigne, au moyen de fausses accusations, la tante, Domitia Lepida, une seconde mère, compréhensive et rassurante, mais parfaitement capable d'influencer positivement Néron.
Le meurtre de Lollia, l’aimée de Claudius, n’est même pas un acte de jalousie, mais plutôt pour éliminer le danger représenté par une personne qui pourrait prendre sa place au côté de l'empereur.
Elle est, donc, calculatrice et impitoyable. Au-delà d’un esprit particulièrement aiguë et diabolique, Agrippine détient une arme infaillible, efficace à toutes les époques : le charme physique. Les hommes tombent facilement à ses pieds et satisfont le moindre de ses désirs : c’est aussi pour ceci qu’elle méprise Claude, un être faible et, désormais, peu attractif pour elle. Et la dernière ressource pour reconquérir Néron, grandi et indépendant, sera de le tenter avec son physique : nous ne savons pas si cela est arrivé réellement ou si ce n’est qu’une invention d’écrivains pour dénigrer Agrippine (tout compte fait, même sur Néron on n’en sait pas tellement).
La bande dessinée maintient une ligne assez neutre, elle montre une impératrice débraillée face au fils, mais elle ne déclare pas une relation entre les deux.
On lui accorde, néanmoins, le mérite d'avoir ramené Sénèque à la cour, comme précepteur de Néron : elle devait quand même bien accomplir parfois quelque bonne action, non ?
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[Murena. T. 2, De sable et de sang | Jean Dufaux ; Phili...] |
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