Prenant prétexte de la découverte des tropis, peuplade sauvage de Nouvelle-Guinée, entre l'homme et le singe, l'auteur va conduire ses personnages, tous issus de la bonne société anglaise, à s'interroger sur la définition de l'homme.
Les pistes évoquées concernent la Raison, l'Art, la Religion... L'homme serait-il un animal dénaturé, ne faisant plus "un" avec la Nature ?
La façon d'amener ces personnages à cette réflexion est originale. Le livre est écrit sur un style léger, avec des pointes d'humour, qui le rend un peu plus digeste.

A lire d'urgence !
Cf. note de lecture sur mon blog.

Une expédition découvre en Nouvelle-Guinée une race ayant des points communs autant avec les singes que les hommes. L'histoire est prétexte à se demander ce qui fait la spécificité de l'homme, c'est dire où fixer la limite, si tenté qu'il y ait une limite précise : des caractéristiques physiques (comme la bipédie), la technologie (usages d'outils, du feu...), la communication (langage articulé), la culture (l'art...), la religion ?
Le titre du livre est lié à une des pistes envisagées : l'homme serait l'animal qui se serait découplé de la nature, qui ne ferait plus corps avec, mais qui le modifierait profondément... pas si faux !

Une refléxion intéressante sur la définition d' "Homme"(n.m. "être appartenant à l'espèce animale la plus évoluée de la Terre" petit Robert) orchestrée par une fiction anthropologico-judiciaire...

j'ai beaucoup aimé....
Les 2 parties (terrain tribunal) sont assez complémentaires....
Ca me laisse réveuse sur la définition exacte de l'homme ...

Bof! Je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dans l'histoire.
Histoire en 2 parties, la 1ère est courte et mal ficelée, la 2ème se passe autour d'un jugement illogique. L'auteur se prend la tête sur des hypothétiques idées d'humanité sur des hommes-singes, qui saoulent rapidement.

quand des anthropologues découvrent dans la jungle tropicale un peuple de singes très humains qu'ils appellent les tropis, ils ne se demandent pas quelle est leur nature juridique. Ils observent leurs coutumes funéraires, étudient leurs habitudes culinaires...

mais quand des industriels souhaitant profitant du vide juridique décident qu'ils vont en faire de la main d'oeuvre gratuite.
et quand un prêtre considère que manger un tropi c'est être cannibale.
qui a tort ? qui a raison ?

personne ne le sait, demandons à la justice de trancher !

L'histoire ne m'a pas réellement passionnée mais je me suis laissé emporter par les raisonnements autant juridiques (comment peut-on condamner un homme sur la base d'une loi qui n'existait pas encore au moment de son forfait ?) que philosophiques : l'homme, c'est quoi ?