26 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 6 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : anticipation, apocalypse, civilisation, eau, ecologie, esclave, fin du monde, futur, futuriste, manipulation genetique, mondialisation, paris, progres, rechauffement climatique, science-fiction, totalitaire, ville, ville futuriste
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onaris
Inscrit le: 28 Fév 2009 Messages: 1459 Localisation: Occitanie
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Posté: Mar 04 Oct 2022 6:05
Sujet du message:
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En 2052, l'humanité vit dans une société où les machines et la technologie sont omniprésentes. Aussi bien dans les transports que l'alimentation, la mode vestimentaire, les multimédias.
Alors qu'une guerre est sur le point d'être déclenchée par un dictateur noir sud-américain contre son voisin du nord, une anomalie électrique provoque l'arrêt de toutes les machines, clim, avions privés, ascenseurs, alimentation en eau et en lait...
C'est la chute des villes et le dur apprentissage des citadins au retour à la vie rurale. Retour d'autant plus dur que la Nature semble se venger des crimes commis par l'Humanité.
Un livre achevé en 1942, très dur, à la morale misogyne et patriarcale, où on brûle les livres...
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[Ravage | René Barjavel] |
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Message |
rivax
Sexe: Inscrit le: 08 Avr 2009 Messages: 781 Localisation: Au pays des grenades
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Posté: Dim 26 Avr 2009 20:05
Sujet du message: [Ravage | René Barjavel]
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Récemment, j'ai relu Ravages et découvert que ce livre datait des années 30. C'est toujours impressionnant de lire un livre aussi visionnaire, car ce qui inquiète dans Ravages c'est que la société qui y est décrite n'est pas très éloignée de la nôtre, aujourd'hui. Certes avec quelques petits écarts (en 1930, Barjavel n'avait pas pressenti l'avènement de l'ordinateur, forcément aujourd'hui, çà fait un peu tâche!), mais dans l'ensemble, on se dit qu'on en est pas très loin. En fait, le Paris décrit par Barjavel me fait un peu penser au Paris de Jacques Tati, dans 'mon Oncle' où la modernité jouxte la vieille ville avec son herbe entre les pavés, ses terrains vagues et ses rémouleurs de couteaux.
Donc, si la société y ressemble, il n'y a qu'un pas pour imaginer que le drame qui provoque l'exode d'un groupe d'aventurier de Paris en ruine vers la province pourrait aussi se produire!
C'est un livre poétique, visionnaire et triste. Dans la branche sciences fictions, c'est à mon sens le meilleur Barjavel, ex-æquo avec 'la nuit des temps'. Je trouve que tous les autres Barjavel SF sont des ersatz de l'un de ces romans, voire un mélange des deux.
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[Ravage | René Barjavel] |
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Message |
imaspy
Sexe: Inscrit le: 14 Mar 2008 Messages: 125 Localisation: Belgique, Athus
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Posté: Mer 02 Juil 2008 15:04
Sujet du message: [Ravage | René Barjavel]
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1ère partie, "Les temps nouveaux": j'accroche immédiatement. A l'écriture, sobre mais sensorielle, à l'humour caustique (l'oeuf, les os en plastec), et à l'anticipation: réchauffement climatique, mondialisation, hydroculture et manipulations génétiques, campagnes délaissées et villes engorgées, épuisement des matières premières (eau), humains esclaves du progrès,... Le roman est écrit en 1942, et je me dis: épatant.
"La chute des villes" et "Le chemin de cendres" constituent l'essentiel du bouquin. Ici aussi, le style fait mouche, en dépit de quelques longueurs (principalement dans "Le chemin des cendres").
La dernière partie, "Le patriarche", devient carrément dérangeante, voire écoeurante. Par l'intérmédiaire de François, le personnage principal, Barjavel reconstruit un nouveau monde aux valeurs dignes d'un régime totalitaire: autorité et culte d'un patriarche omnipotent, religion basée sur l'amour de Dieu et de la famille, hypervalorisation du Travail, destruction des livres (!), qui encouragent à penser et sont donc la source du Mal absolu: le progrès. (Heureusement, Bradbury proposera en 1953 un autre point de vue sur la destruction des livres).
A plusieurs reprises, j'ai lu la réputation misogyne de l'auteur. Pour moi, le caractère choquant se trouve bien au-delà. Certaines expressions me laissent déconfite: "la mâle autorité", "le courroux divin", "une race de maîtres". Le futur chef, Paul, est un archétype de la "race pure": blond aux yeux bleus, musclé, viril. Le roman est écrit en 1942, et là je me dis: l'auteur s'est-il laissé séduire par quelque nauséabonde idéologie?
En résumé, ma note est pour l'écriture et pour la 1ère partie, très séduisantes. Quant au reste, si je dois un jour détruire un livre, ce sera la dernière partie de Ravage.
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[Ravage | Rene Barjavel] |
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