Dans un futur indéterminé, les humains ont enfin brisé leur isolement en découvrant une nouvelle planète habitée. La médiévale Azir et ses habitants accueillent chaleureusement ces premiers visiteurs d’autant plus qu’ils apportent avec eux une technologie qu’ils ne possèdent pas encore. Le livre commence quelque temps après la première rencontre au moment où les Terriens réfléchissent à la manière d’aider leurs voisins « sous-développés » tout en tirant profit de cette nouvelles frontières. Une nouvelle colonisation commence. L’histoire se concentre donc sur l’aspect diplomatique et sur les effets néfastes de cette rencontre. Deux clans s’opposent rapidement. D’un côté les partisans farouches de la non-ingérence et de l’autre toute la cohorte des profiteurs qui ne voient que les possibilités d’enrichissement que ce nouveau marché peut apporter. Entre ces deux extrêmes, quelques personnes de bonne volonté essaient tant bien que mal de préserver l’équilibre. Cet aspect est très bien traité par Ayerdhal qui montre bien la difficulté pour les Aziris de garder le contrôle de la situation face à la forte pression humaine. Mais pour ma part, j’aurais aimé découvrir des extraterrestres plus exotiques car malgré de nombreuses différences physiques et une culture propre, les Aziris m’ont semblé très humains dans leurs réactions. Loin de Jack Vance et de ces fabuleuses créations, le monde d’Azir ne m’a pas vraiment fait rêver et les intrigues du pouvoir m’ont assez vite lassé. Balade Choreïale ne manque pourtant pas d’intérêt.