Amélie Nothomb nous raconte dans ce livre sa jeunesse ou elle vécu dans différents pays à cause ou grâce au métier de son père, ambassadeur.
Le début du livre est très différent de la suite. Elle nous parle d'une île ou les habitants n'ont jamais faim. Tout le livre on pense qu'elle va revenir dessus mais elle ne le fait jamais. Au début du livre, elle parle également de sa faim de tout jamais comblée mais au fils des pages elle en parle de moins en moins.
Personnellement j'aime beaucoup le style d'Amélie Nothomb et j'ai beaucoup aimé ce livre.

Pas très emballée par ce passage de sa vie. C'est néanmoins très drôle par moment mais c'est tout... Sans jeu de mot de mauvais goût, je reste sur ma faim...

Lu pour découvrir cette auteure. Facile à lire, quelques formules, assez cérébral. Bof !

moi et Amélie Nothomb, j'ai l'impression que ça le fait pas trop, même s'il y a certains de ses livres qui m'ont plu tel que Antéchrista. Celui là je l'ai pas trop compris et j'ai pas aimé l'histoire

Ce livre m'a un peu réconciliée avec Amélie Nothomb que je trouve tellement imbuvable et déjantée dans ses interview que j'avais du mal à m'intéresser à ses oeuvres. Là, on m'avait donné le livre et la couverture me plaisait. En plus, il était court. Donc je l'ai ouvert puis lu. Dévoré même, si je puis dire.

L'auteur y décrit son enfance à la lumière de ce qu'elle considère comme le moteur de La sa vie : La Faim. Sa faim de nourriture oui, mais aussi du reste. Le besoin qu'elle a sans cesse de l'autre, de connaître, de savoir...

Elle explique comment cette faim l'a toujours guidée. C'est décrit sans complaisance, abruptement (comme souvent avec cet auteur je trouve) avec aussi la loufoquerie et l'humour qu'on attend d'Amélie Nothomb et avec... surprise pour moi, de la tendresse et de la simplicité. J'ai beaucoup aimé

Un Nothomb en fait. Assez bien, se lit très très rapidement (quand on s'y met enfin), et puis oui, des morceaux se recoupent avec d'autres romans...

J'ai été ravi de découvrir l'auteur sous les confidences et les mémoires enfantines. Beaucoup de faits racontés expliquent les thèmes chers à Amélie, et ce livre apporte un bon éclairage sur le reste de son oeuvre.
J'aime beaucoup sa façon de rendre extraordinaire des choses très banales... toujours dans l'excès !

Un peu surpris par la façon dont le livre se termine, j'attendais la suite, ou du moins une conclusion concernant "la faim". Mais elle reste à écrire puisque son existence continue :-)

Mon premier Nothomb !

Un livre court qui se lit vite et bien dans lequel Amélie Nothomb procède à son introspection sous l'angle de la faim, une sorte d'errance mentale, de souvenirs en souvenirs d'une petite fille un peu étrange. Une autobiographie vorace donc, au hasard de son enfance et adolescence itinérante faite de ruptures géographiques, au gré des mutations de son diplomate de père (Japon, Pékin, New-York, Bangladesh), et de ruptures relationnelles. Amélie Nothomb parle de sa faim : faim de sucre d'abord, faim d'alcool encore, faim de culture ensuite, et surtout faim des autres, mais aussi la faim d'avoir faim, et au bout du compte la faim de tout, la surfaim. Description d'une boulimie qui est à l'origine de sa fertilité littéraire.

«La faim, c'est moi !»
«Par faim, j'entends ce manque effroyable de l'être entier, ce vide tenaillant, cette aspiration non tant à l'utopique plénitude qu'à la simple réalité : là où il n'y a rien, j'implore qu'il y ait quelque chose.»

Amélie Nothomb, c'est d'abord un style savoureux, plein de décontraction et de légèreté, c'est aussi un sentiment d'exaltation à chaque phrase subtilement ciselée, c'est un vocabulaire choisi, parfois délicieusement désuet, c'est enfin un cynisme et un second degré distingué. Mais la saveur du style ne suffit pas à maintenir l'intérêt pour cet ouvrage complaisant qui s'épuise au fil des pages.


le cri du lézard

J'avoue avoir été déçu par ce livre. Il est divertissant et se lit en peu de temps, mais il ne laisse au final qu'une impression vague de facilité. Je ne sais pas si ça viens de moi mais j'ai l'impression que Nothomb s'encroûte et se lasse elle même.
Espérons qu'elle sauras se reprendre car elle peut être tellement drôle.

Je suis mitigé au sujet de ce livre. J'ai pris du plaisir à le lire, il est court et s'avale très vite, je dirais même un grand plasir dans la première partie (le Japon, la Chine). Puis le plaisir s'est estompé dans la seconde partie (New-York, le Bengladesh) pour laisser place à ce qui n'est pas de l'ennui (c'est trop court, on n'a pas le temps de s'ennuyer) mais une sorte déception comme si une promesse n'était pas tenue. J'ai lu beaucoup mieux sous la plume de Nothomb (Hygiène de l'Assassin, Stupeur et Tremblements) et je trouve que ce livre cède à la facilité et n'honore pas la promesse de son titre. Nothomb affiche sans vergogne dès les premières pages : "La faim c'est moi" comme Flaubert clamait en son temps "Mme Bovary c'est moi". On s'attend à quelque chose de fort, de puissant, de démiurgique et, en dépit de quelques belles scènes comme l'adieu à la gouvernante japonaise, la montagne de la faim n'accouche que d'une souris ... famélique. L'épisode de l'anorexie est particulièrement frustrant. De la part d'une perpetuelle affamée, on s'attend à quelque chose de terrible, et si on subodore que cela le fut *réellement*, le récit qu'elle en fait est très plat et elle évacue rapidement cet épisode comme une amie d'enfance devenue encombrante. D'ailleurs Nothomb nous raconte très peu de choses des autres dans ce recit autobiographique. Certes il s'agit d'elle et de sa faim, mais ne se nourrit-on pas aussi des autres ? Même quand elle parle des autres, elle en dit si peu de choses qu'il est difficile de se les imaginer. Ainsi de son père et de sa mère, véritables fantômes de cette enfance amélienne, mais aussi de sa soeur Juliette, très souvent citée mais dont on n'apprend finalement si peu de choses, en tout cas trop peu pour qu'on la sente exister. La faim inextinguible d'Amélie Nothomb l'aurait-elle amenée à phagociter ses personnages pour qu'ils ne soient plus que l'ombre d'eux-mêmes ?
Je me rends compte que j'ai plus parlé de ma déception que du plaisir que j'ai tout de même pris à la lecture de ce livre. Le lecteur peut être injuste et se repaître des auteurs dont il a ingurgité gouluement les livres. Je revendique ce droit. ;-)

Que cela soit une fiction, ou vraiment la vraie vie de cette petite fille qui grandit, ce que je me disais tout en lisant c'est que la vie de cette jeune personne ne m'intéressait pas et que je n'aurais ni l'envie de la rencontrer ni de lui parler.
Bref je suis déçue.
J'avais bien aimé Stupeur et tremblement !!
Apparemment avec Amélie nothomb c'est soit on aime , soit on déteste pas de demi mesure, un peu comme elle en fait !!
sur ma PAL j'ai Antéchrista.....que je vais lire prochainement pour ne pas rester sur une mauvaise impression (quoique!! on verra bien).

Un livre que j'ai beaucoup aimé! On y retrouve l'univers de A.Nothomb.
Après avoir lu ce livre je peux dire qu'en effet, la faim c'est bien elle ("La faim, c'est moi"): elle a toujours faim de quelque chose, son corps/esprit n'est jamais satisfait, il en redemande toujours.