Une magnifique histoire! La vie de cette femme qui rêve d'être peintre et se bat pour arriver à réaliser ce rêve est vraiment bouleversante. Même si tout semble se liguer contre elle, sa situation sociale, sa famille, ses conditions de vie, elle n'abandonne jamais son but. J’ai trouvé passionnant de découvrir comment les gens vivaient à cette époque en Islande, à quel point la vie était dure, à chaque moment, dans le froid, le vent, l’humidité, le travail physique exténuant… Et malgré cela, on n’a pas l’impression que les gens étaient particulièrement malheureux, les humains semblent pouvoir s’adapter à tout. Le style est à la fois simple et poétique, et donne une impression de vrai, l’impression d’être à côté de ces personnages, de vivre avec eux. Le personnage de Karitas n’est pas idéalisé, certes elle a ce rêve qui la distingue des autres, mais elle a aussi ses défauts et ses faiblesses, ce qui fait qu’on peut s’identifier à elle.

Superbe. Cours Karitas, cours !

Les femmes islandaises au début du XXème siècles sont courageuses et fortes, elles vivent quasiment seules une grande partie de l'année puisqu'elles sont pour la plupart femme de pêcheur ou veuve et elles doivent travailler très durement pour élever leurs nombreux enfants. Ce roman nous raconte cela mais bien plus encore, il nous décrit la beauté de ce pays, ses traditions et croyances, nous y rencontrons des elfes dans un paysage sauvage.
L'écriture de l'auteure est poétique et très visuelle, j'ai voyagé et rêvé de l'Islande.
Karitas se bat pour vivre son rêve, être une artiste peintre reconnue, elle est émouvante et attachante, car même si elle doit avant tout se consacrer à ses enfants elle reste une artiste dans l'âme qui a un besoin vital de créer, de peindre... quasi une question de survie.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman.

Karitas, fille de pêcheur, vit au début du 20e siècle, dans une ferme dans un fjord d'Islande. Son père disparu en mer les a laissés, elle et sa famille, dans une grande pauvreté mais sa mère refuse de baisser les bras et se met en tête de partir dans le Nord du pays pour que ses enfants aillent à l'école. Karitas, elle, peint. Alors qu'elle fait des ménages chez une notable de la région, son travail est remarqué par une artiste peintre qui décide de l'envoyer, à ses frais, au Danemark, aux Beaux-Arts de Copenhague...

Une magnifique saga islandaise moderne, qui conte la vie mouvementée de cette jeune paysanne devenue artiste peintre, dans un pays aux conditions de vie très difficiles où l'art n'est clairement pas une priorité. Chaque épisode de la vie de Karitas est introduit par un "tableau" en mots qu'on pourrait presque voir parce qu'il est très vivant. La vie de Karitas n'est pas un long fleuve tranquille et j'ai été soufflée par la description de la vie dans ce pays au début du 20e siècle, une vie rude et précaire, plus encore que sous nos latitudes, il me semble. Le portrait de cette jeune femme déterminée (qui n'a pas réellement existé) est bouleversant et bien desservi par l'écriture lumineuse de l'auteure. Magnifique découverte !