Sur son lit de mort, la mère de Will lui adresse ces derniers mots : « Il est vivant ». "Il", c'est Ken, le frère de Will qui a disparu 11 ans auparavant après le meurtre de la jeune voisine, Julie Meyer, dont il est accusé. Pendant toutes ces années, Will l'a cru mort ! Persuadé de son innocence, Will part à la recherche de Ken. Mais au même moment, sa compagne Sheila disparaît... Et ceci n'est que le début d'une enquête pleine de retournements de situation où l'on croise des adolescentes prostituées, des trafiquants sans scrupules, un tueur psychopathe, sans oublier, pour faire bon poids, la mafia et le FBI.
Généralement, je n'aime pas beaucoup ce genre de roman que j'avale d'une traite, en une paire d'heure, prise par l'efficacité du récit. Je sais, cela peut paraître paradoxal... Mais je peux m'expliquer ! Ce genre de polar systématise la technique du rebondissement permanent. Certes, c'est efficace : on tourne page après page avec frénésie, totalement happé par le suspense, et assurément on passe un bon moment de lecture. Toutefois, les rebondissements sont bien souvent une peu trop "gros" et l'intrigue improbable, et je n'arrive jamais à faire totalement abstraction du procédé, je cherche toujours à en disséquer la mécanique trop bien huilée et à en relever les incohérences, ce qui m'empêche de pleinement adhérer au récit.
Ainsi, je reconnais à Harlan Coben un vrai talent de narrateur et
Disparu à jamais est un bouquin lu avec plaisir, mais aussi très vite oublié une fois refermé.
le cri du lézard