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[L’histoire de l’Ouest. T. 2 | Gino d’Antonio] |
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Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Lun 20 Aoû 2012 22:05
Sujet du message: [L’histoire de l’Ouest. T. 2 | Gino d’Antonio]
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4, Les Envahisseurs. « Go to West ! » En 1821, Stephen Austin entraîne les colons vers le Texas. Le fils de Brett MacDonald et de Sicaweja, Pat, n’essuie pas très longtemps les quolibets racistes des gamins du village de River Bend. Il cogne mais sans l’aide providentielle du jeune Kit Carson, il se ferait tabasser par toute la bande. Puis l’hiver dans l’Ohio est rude et met à mal la santé de Sicaweja. Les MacDonald décident de migrer vers le Sud. Le voyage sur le Mississippi est mouvementé car des pirates tentent d’arraisonner le bateau à aube mais l’abordage échoue car les passagers ne se laissent pas faire, menés de main de maître par Davy Crockett et son comparse. La famille découvre les terres sauvages du Texas hantées par les Comanches en guérilla permanente. Les colons risquent leurs vies mais les MacDonald sont déterminés et l’aide d’un Mexicain qui se fait appeler Caballero va se révéler décisive. (3/5)
5, Alamo. Les MacDonald seraient heureux dans la région de Colorado River si les Mexicains ne souhaitaient pas repousser les colons américains de terres qu’ils jugent être les leur et si Pat ne se sentait pas pousser des ailes en quittant ses parents fermiers pour une vie aventureuse. Le général Antonio Lopez de Santa Anna veut marquer la frontière du pays et repousser par le fer et le feu les gringos au nord de la rivière Colorado. Les fermes sont pillées et brûlées par la soldatesque mexicaine. Les fermiers prennent position à Fort Alamo. Les parents de Pat MacDonald vont périr avec d’autres figures légendaires tel Davy Crockett ou le colonel Travis. Toutefois, Pat va permettre à l’armée américaine en déroute de Sam Houston de retourner la situation en sa faveur et de faire prisonnier le général dictateur Santa Anna, mettant fin aux velléités guerrières et expansionnistes des Mexicains. (4/5)
3, Comancheros ! Le jeune ranger Danny Ross est pris de panique lors d’une attaque nocturne perpétrée par des Comanches au bord du Rio Grande. Il abandonne Logan qui va être criblé de balles. Charro, chef de bande, capture une jeune femme après avoir anéanti son père et sa ferme. Les rangers Pat MacDonald et Danny Ross se lancent à la poursuite des Comanches. La jeune femme Linda Carter est délivrée. Charro est fait prisonnier. Plus tard, Pat décide de ne pas mentionner la couardise de Ross lors de son rapport à son supérieur, le colonel des rangers. D’autre part, un ranger a été abattu à la frontière mexicaine de quatre balles dans le dos alors qu’il enquêtait sur les trafics d’armes entre comancheros et Indiens mais il a pu écrire dans son agonie avec son propre sang le nom de son meurtrier. Pat et Ross partent en mission afin de dénicher l’assassin. A nouveau, Pat faillira à la règle des rangers en laissant évader la responsable des comancheros. Il donne sa démission et repart à l’aventure. (2/5)
La saga de l’Histoire de l’Ouest continue à plein galop avec ce deuxième volume trépidant. A nouveau trois histoires sont assemblées. La famille MacDonald subit de plein fouet l’histoire du pays en train de se construire. Si le premier épisode est plutôt bon enfant, dans la lignée primesautière d’un Tom Sawyer, l’histoire suivante est bien plus sombre. Les parents MacDonald ont vieilli et vont disparaître héroïquement en se battant à Fort Alamo. Pat s’est émancipé, a retrouvé Kit Carson, est devenu ranger. Alamo est aussi le récit le mieux dessiné avec les excellents Trevisan et Calegari. La troisième histoire est plus conventionnelle, linéaire, assaisonnée de bons sentiments. Les personnages ressemblent à des caricatures, monolithiques et sans un brin d’humour. Les situations sont peu crédibles et le dessin de Tarquinio se révèle très moyen. Néanmoins, l’histoire est en marche et le Texas vient s’ajouter aux étoiles des Etats-Unis d’Amérique.
L’initiative de l’éditeur Clair de lune est louable car la « Storia del West », rebaptisée en France « La Route de l’Ouest » a d’abord été publiée dans « Carabina Slim » en octobre 1967 puis sous son titre éponyme en juin 1971 jusqu’au n° 81 de juillet 1981. A partir du n° 82 d’août 1981, les épisodes parus dans Carabina Slim sont repris avec ajouts d’inédits. Bref, pour le lecteur français, la lecture de l’intégrale du grand œuvre de D’Antonio est un vrai casse-tête. Il faut espérer que la nouvelle édition tienne la route jusqu’au bout.
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[L’histoire de l’Ouest. T. 1, Vers l'inconnu ; Les aven...] |
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Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Lun 16 Juil 2012 15:28
Sujet du message: [L’histoire de l’Ouest. T. 1, Vers l'inconnu ; Les aven...]
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1, Vers l’inconnu. Le jeune Brett MacDonald débarque un matin de l’an 1804 dans un port de la nouvelle Amérique avec ses rêves dans un carton à dessin. Déambulant à la recherche d’un hôtel, il se porte au secours d’un homme molesté qui n’est autre que Lewis Meriwether, futur explorateur avec William Clark de l’Ouest américain, du Mississipi au Pacifique, à travers les Rocheuses. Brett se trouve embarqué dans la célèbre expédition fluviale au-delà des contrées connues, en remontant le Mississipi. Il s’intègre à l’équipage composé d’hommes rudes, virils, ouverts à l’entraide et à l’amitié. Brett doit gagner ses galons. L’éclaireur Toussaint Charbonneau lui fait manier le fusil Kentucky, Mulligan, un batelier, lui enseigne les rudiments de la boxe. Bien que novice, Brett a du répondant et assimile vite mais il fait surtout ce qu’il connaît le mieux, il dessine des animaux inconnus, des paysages vierges, des Indiens farouches. L’émerveillement serait intense et permanent mais les bagarres explosent et les guerriers d’Elan féroce attaquent le bateau des explorateurs. Brett est fait captif mais une jeune Indienne dégourdie le délivre. Retenue prisonnière depuis son plus jeune âge, elle saisit l’opportunité afin de s’échapper avec Brett dans l’espoir de retrouver les siens. Sicaweja ou encore « Doux Matin » parle la langue des Blancs. De retour au bateau, Sicaweja va être à son tour adoptée par les bateliers et se lier profondément d’amitié avec Brett. Leur désir d’apprendre l’un de l’autre est insatiable. Lassiter, à la solde d’une compagnie russe de fourrures, jalouse des contrées explorées par les Américains va tout faire pour couler la mission Lewis & Clarck. Gunny et Cheyenne le sang-mêlé, deux hommes de main de Lassiter, enlève Doux Matin. Brett se lance à leur poursuite, armé et déterminé. Il sauve Sicaweja alors que Petit Loup, son frère shoshone apparaît. Un fils va naître et Brett décide de vivre parmi les fiers Indiens des plaines.
2, Les aventuriers. John Colter est pris à partie par les Indiens blackfoot menés par Tête Brûlée. Il ne doit son salut qu’à sa connaissance du terrain, sa résistance physique et un saut providentiel dans un fleuve déchaîné. Manuel Lisa est un commerçant avisé et déterminé. Colter arrive exténué au fort et apprend à Lisa que les Indiens s’opposent à toute intrusion sur leur territoire. Le commerce de Manuel Lisa pourrait en être affecté et il ne peut pas se le permettre car sa soif expansionniste est inextinguible. Lisa demande l’aide de Brett et de Petit Loup mais l’affaire est corsée car en sous-main Marcos, un commerçant concurrent, remontent les Pieds Noirs contre les nouveaux arrivants avec de l’alcool comme monnaie d’échange. Le camp des Shoshones est anéanti. Petit Loup meurt au combat. Brett décide de descendre le Missouri vers la civilisation afin de protéger sa femme Sicaweja et leur fils.
3, La Grande vallée. Dans la vallée du fleuve Ohio, la maison de Brett sert de relais aux revendeurs de fourrures dont Manuel Lisa contrôle le commerce. Un nouveau concurrent, Robespierre, jaloux de son fief, envoie des acolytes rosser Brett et le sommer de déguerpir mais la tentative d’intimidation échoue grâce à l’arrivée inopinée d’amis de Brett. Finalement, Brett arrive à faire vivre sa famille dans son trading post sur la rive du Blue River mais les trafiquants s’agitent et menacent la vie des trappeurs. Brett part demander de l’aide au général Harrisson, gouverneur de la région mais celui-ci est en combine avec Potter, un homme d’affaires véreux et sans scrupule bien décidé à récupérer à vil prix les terres des Ojibways, Delaware, Ottawas, Kickapoos, Shawnees en leur faisant signer un nouveau traité. Un Indien shawnee, Tecumsen, parle avec éloquence aux autres Indiens et ruine l’entreprise de spoliation. Une embuscade est tendue pour éliminer Tecumsen. Poignardé, il est secouru par Brett qui le ramène chez lui afin de le soigner. Pourtant, les guerres indiennes vont éclater et les victimes s’amonceler. Gravement blessé, Brett sera secouru à son tour par Tecumsen et ramené auprès de son épouse Sicaweja.
La saga de l’Histoire de l’Ouest entièrement imaginée par Gino D’Antonio, documentée et vivante, est centrée sur le XIXe siècle américain, courant de l’année 1804 lors de l’expédition Lewis & Clark jusqu’en 1890 avec le massacre de Wounded Knee. Publiée dès juin 1967, cette bédé transalpine monumentale se poursuivra jusqu’en 1980 et accumulera sept mille cinq cents pages. Les éditions Clair de lune reprennent le flambeau et dresse au-dessus du caveau de l’oubli un éclairage fragile et dansant laissant entrapercevoir l’imposante œuvre d’une vie. Bien que les aventures d’une famille métissée entremêlées à la grande histoire de l’Ouest soient d’une facture classique, elles sont savamment orchestrées, les épisodes se lisant d’une traite sans temps mort durant les 318 pages du premier volume qui regroupe trois épisodes. La narration est fluide, rythmée et le dessin en noir et blanc est fouillé dans le rendu des ombres, des visages et des paysages. La série annoncée s’avère passionnante à suivre.
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