9 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 3 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : 16e siecle, art, art/pouvoir, art/religion, art et pouvoir, chretien, chretiente, constantinople, filiation, islam, judaisme, juif, litterature migrante, peintre, peinture, pere, religion, renaissance, roman historique, trahison, venise
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[Le Turquetto | Metin Arditi] |
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Auteur |
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Message |
rosaee
Sexe: Inscrit le: 05 Fév 2009 Messages: 225 Localisation: Escalquens
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Posté: Lun 05 Mar 2012 11:13
Sujet du message: [Le Turquetto | Metin Arditi]
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Il est des livres certains que l'on souhaite partager , or je lis de nombreux livres empruntés aux bibliothèque et je ne peux que faire part de mon enthousiasme ici, regrettant de ne pouvoir faire circuler ce livre . Le Turquetto m'a enchanté ; si vous aimez être transporté dans le passé , dans des villes inconnues , ... n'hésitez pas à lire ce livre .
De nombreux thèmes y sont évoqués : l'amour de la peinture : un besoin quasi physique ; la relation avec le père : du rejet à la tendresse ; et la corruption , l'intolérance des prélats .
L'auteur nous entraîne dans cette histoire avec habileté et on referme le livre en se demandant quelle part de vérité y a-t-il dans cette histoire .
Un très bon moment de lecture .
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[Le Turquetto | Metin Arditi] |
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Auteur |
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Message |
apo
Sexe: Inscrit le: 23 Aoû 2007 Messages: 1959 Localisation: Ile-de-France
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Posté: Jeu 29 Déc 2011 11:50
Sujet du message: [Le Turquetto | Metin Arditi]
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Roman historique bien construit et documenté, il s'agit de l'anabase et catabase d'un peintre dans des sociétés qui ne peuvent accepter son altérité. Né Juif ottoman, il évolue en pleine Renaissance - et son esprit en possède toutes les caractéristiques, y compris le rapport au religieux - entre Constantinople où il ne pourrait peindre sinon comme moine orthodoxe, et Venise d'où il sera rejeté, au faîte de sa gloire, pour des raisons proprement identitaires qui dépassent le prétexte de la religion. Il s'agit en outre d'un roman sur la peinture, sur la politique, sur la philosophie du XVIe siècle.
La langue est simple mais précise, méticuleuse même lorsqu'il s'agit de rendre l'altérité des lieux et des personnages, au point que parfois, dans certaines descriptions et dialogues conçus sans doute en turc et en italien, j'ai presque eu la sensation lointaine d'une traduction. Mais d'une exquise traduction, de celle dont Walter Benjamin aurait pu dire :
"[...] elle appelle l'original en cet unique lieu où, à chaque fois, l'écho dans sa propre langue peut rendre la résonance d'une oeuvre de la langue étrangère."
Or il ne s'agit pas de traduction. Mais d'empathie. De cette sorte d'empathie qui ne peut surgir que dans la meilleure littérature migrante... (mais là, je confesse que je verse dans mes propres projections et obsessions...)
La conclusion, une abdication à l'orgueil qui lui offre la pacification ultime avec son passé, est un peu surprenante - pas du tout Renaissance, elle ; enfin : à peine, car nous sommes des post-modernes, nous, un peu, quand même...
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[Le Turquetto | Metin Arditi] |
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