Joseph Bialot est un auteur qui prend un réel plaisir à écrire, à raconter des histoires. En période de création – c’est à dire tout le temps vu le nombre de publications annuelles -, son cerveau doit fumer. Je l’image alors rigoler tout seul devant son écran d’ordinateur.
Loup est mort. Exit la série du Point policier. La ménagerie paraît chez Rivages et Joseph Bialot produit un polar d’une grande maîtrise. Comme d’hab, ça flingue dur et le récit va à cent à l’heure et « on ne s’enlise pas dans la guimauve » ! Petit à petit, l’intrigue prend de l’épaisseur avec une utilisation qui n’a rien d’innocente de méthodes pour tuer empruntées aux nazis. Et Malto Rottweiler mène l’enquête "guidé" par le poids de la culpabilité, d’une histoire personnelle pas assumée.
Joseph Bialot, c’est aussi une écriture qui reflète une époque, et des fantasmes libérées sur les brunes aux jambes d’une longueur incroyable qui rendent la lecture de ce roman très sympathique. Bravo. A quand la suite ?
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Joseph Bialot