J'ai fait des effort pour aller jusqu'au bout de ce roman assez ennuyeux.
Or ce même livre a une critique excellente de l'hebdo Le Point, dont j'apprécie les critiques littéraires...

Une jolie petite musique mais tout de même un peu trop "rose" à la longue.

Une grosse déception que ce roman, après les critiques que j'en avais lues.
Je m'y suis ennuyée malgré la leçon de cuisine du Père Thomas qui m'a amusée et je ne lui ai trouvé aucun intérêt.
Une histoire gentillette de personnages bien gentils


Commentaires de Gérard :
Plein de bon sentiments, l'ensemble reste naïf, plat et banal. On reste très extérieur à ce roman dont j'ai du mal à voir la poésie…

un vrai bonheur de lecture

"Rosa Candida", le titre du livre, est le nom latin d’une fleur, une rose à huit pétales que la mère, qui l'a cultivée dans sa serre, confie à Amljotur, son fils, avant de mourir dans un accident de la route, par un ultime appel de portable.

Arnljotur " Le petit Lobbi" comme l'appelle son papa a quitté le toit familial pour un autre pays, dont on ne connait pas le nom. Il doit restaurer une roseraie dans un monastère. Il emporte trois boutures de cette variété très rare, la Rosa candida.


Il laissera derrière lui, son père et son frère jumeau autiste,

«Je suis en plein milieu d’un torrent en crue, dans la spirale du tourbillon et je ne vois plus la terre, il est clair qu’en vingt-deux ans je n’ai rien appris.» On sent que l'auteur est là, dans le jeune homme, et que celui-ci par l'effet de la substitution n'est plus lui-même.

«Je n’ai jamais été doué pour prendre des décisions irrévocables au point d’exclure toutes les autres options. En tout cas, pas quand il s’agit de personnes et de sentiments». Il dit cela, mais se contredit car il a bel et bien abandonné son père de 80 ans et un frère infirme.

Il a croisé Anna, qu’il a aimée une nuit et lui a donné une petite Flora Sol, née de cette union éphémère.
Il garde toujours sur lui la photo de sa petite fille.
Au terme du voyage l'attend Frère Thomas, un moine cinéphile chargé de l'accueillir. Et c'est dans ce beau lieu isolé qu'Anna le rejoindra, avec leur petite fille Flora Sol. Là qu'il se découvrira père. Il apprendra à aimer sa petite fille et surtout sa maman.

Ce qui rend le roman si attachant, c'est le côté candide d'Arnljotur qui décrit le déroulement des évènements une fraîcheur et une drôlerie irrésistibles. Il se pose beaucoup de questions sur son avenir, le sexe, avoir un enfant, la mort. Le frère Thomas l'aidera dans ses recherches personnelles.

" il vient vers moi et me tend la cassette : “Tu pourrais apprendre pas mal de choses sur la vie sentimentale des femmes en regardant Antonioni”».
Conclusion c'est par un film d'Antonioni et un moine cinéphile que le jeune homme va comprendre les femmes !

Une lecture agréable pour ce roman, que j'ai apprécié à travers l'écriture de son auteur, à la fois pudique sensuelle, délicate comme cette rose à huit pétales...la Rosa candida.

Le personnage principal de ce roman est un très jeune homme passionné d'horticulture. Un garçon très attachant que j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre sur les routes, dans ses réflexions sur la/sa vie, dans sa relation avec sa famille et les gens qui croise son chemin, ses efforts pour faire la cuisine etc....
Une beau moment de lecture.

Arnljotur, jeune islandais d'une vingtaine d'années va quitter son pays afin de réaliser son rêve : retaper et remettre en valeur une roseraie historique située dans un lointain pays au coeur d'un monastère. Pour le jeune homme, cette passion de la botanique lui vient de sa mère décédée et il tient à accomplir cette mission en guise d'hommage, même si cela implique de quitter à la fois son pays, son vieux père bougon et son frère autiste auxquels il tient beaucoup. Ce faisant, il s'éloigne aussi de la petite fille qu'il vient d'avoir après l'étreinte d'un soir avec Anna, une amie d'ami...

Un petit roman tout en douceur sur le parcours d'un tout jeune homme qui décide de vivre sa passion envers et contre tout, et qui construit sa vie, petit à petit, par petites touches, comme un enfant apprend à marcher, pas après pas... Suite de petits moments délicats, ce roman dégage à la fois une certaine langueur et une douceur de vivre. On suit les découvertes du héros en souriant à sa naïveté, à sa façon bien à lui d'appréhender le monde. Là-bas, dans un pays qui n'est jamais nommé mais qu'on verrait bien en Italie, il grandit enfin, il s'épanouit, tel le jardin qu'il restaure. C'est un peu un roman initiatique et en tout cas, un excellent moment de lecture qui lorsqu'il s'est achevé, m'a laissée souriante, voire un peu béate de contentement... ! ;-)

"Tout jardin est éden"; d'une serre en Islande au jardin d'un monastère à des milliers de kilomètres, de la perte de sa mère à la rencontre et la découverte de Flora sa petite fille, née d'une relation d'une "demi-nuit" avec Anna, jeune femme dégourdie et autonome, ainsi va la vie du héros Arnljotur, contée par lui-même. Avec naïveté, simplicité et une grande fraîcheur, il va son chemin, découvre la complexité des relations humaines, sans jamais perdre de vue ses boutures de Rosa candida, qui s'enracineront et épanouiront leurs fleurs à huit pétales dans la roseraie des moines.
Un roman très séduisant.

Ce livre a tout pour plaire: une écriture fluide, de l'évasion ,de l'affection ,de l'humour .Le personnage central Arnljotur pense souvent à sa mère décédée il revit leur discussion sur le jardinage ,la revoit dans sa cuisine préparant les repas , se souvient de ses derniers mots ; c'est sympathique , émouvant . Il a beaucoup d'affection aussi pour son père , son frère jumeau ; donc un cocon familial "solide" sa faiblesse c'est d'avoir un enfant avec Anna : erreur d'une nuit . On voit donc apparaître un amour intense pour sa petite fille Flora Sol mais il va dans un premier temps fuir . je vous laisse découvrir la suite .
J'ai regretté de ne pas savoir où nous sommes : dans quel pays il transporte ses boutures et la situation extérieure ; c'est un peu trop centré sur les personnages , j'aurai attendu une description plus détaillée du jardin . Mais c'est une bonne lecture .

Ambiance un peu spéciale avec des personnages qui donnent l'impression de "passer" dans la vie en se laissant porter par les évènements. J'ai trouvé le début un peu long mais j'ai beaucoup aimé quand Arnljotur accueille sa fille et les liens qu'ils tissent entre eux, cette intimité toute naturelle. J'ai aussi apprécié le décalage avec ce courant de pensée qui dit qu'une femme est plus aimante, attentionnée, proche et complice de son bébé qu'un homme.

A vingt-deux ans, il quitte la maison familiale, sa mère est morte dans un accident de voiture, son père et son frère qui est handicapé. Il part pour une ancienne roseraie, avec dans ses bagages des boutures d'une rose rare: la rosa candida. Mais sans le savoir, il va à la rencontre d'Anna qu'il avait mis innocemment enceinte quelques mois plus tôt, et de sa fille, là-bas dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile. C'est un roman au rythme lent, un voyage initiatique pour ce jeune homme. Un beau roman à découvrir, écrit par un auteur islandais.