Perdu à des milliers de kilomètres du camp de base. Le groupe de rescapés doit se débrouiller seul pour rentrer. Kim semble revivre éternellement le même cauchemar mais cette fois elle a sa fille à protéger. La recette est connue mais le mystère omniprésent et l’imagination de Leo réussissent à chaque fois à me captiver. Bonne nouvelle, cette fois l’aventure se décline en six épisodes.
Dans la continuité du tome 2.
Le bibliothécaire, apparemment passionné par cette série, m'a dit que l'auteur a laissé l'histoire en suspens pour s'attaquer à autre chose... Dommage, j'espère pouvoir lire la suite rapidement. D'autant que de nouveaux mystères sont en attente de résolution (forêt rose, pouvoirs de Lynn, disparitions).
La couverture du 3e épisode du cycle d’Antarès est trompeuse. On pourrait imaginer une publicité futuriste pour un voyage extraterrestre exotique. Kim tient son bébé qui pointe du doigt une famille bizarroïde d’échassier en ordre de marche allant prendre leur bain de mer. Tout semble serein hormis le ciel couleur café au lait. Faut-il mieux prendre un bol d’air pas frais ou boire la tasse jusqu’à l’hallali ? De toute manière, les personnages vont trinquer. Du lieu d’atterrissage en catastrophe jusqu’au camp de base, les rescapés disposent d’un véhicule à peu près sécurisé mais la nourriture commence à manquer et la distance terrestre à parcourir est énorme compte tenu de l’absence d’infrastructure routière et de la faune monstrueuse qui jalonne l’itinéraire improvisé. Des dissensions naissent inévitablement dans le groupe. Le docteur Amos est amoureux de Kim. Marc Sorensen fait une crise de jalousie. Les deux adolescents Erwan et Lorna manigancent dans leur coin et possèdent une grande capacité de nuisance. Les morts se succèdent et aucune nourriture comestible n’est disponible, la faune se révélant particulièrement carnassière, venimeuse et coriace. Cerise empoisonnée sur le gâteau pourri, le bébé de Kim entre en lévitation et se désintègre sous les yeux horrifiés de tous. Zao, un des pionniers de l’exploration d’Antarès, a déjà vu sa sœur disparaître dans des circonstances similaires. La proximité de la planète voisine Antarès-4 au moment des disparitions incite Kim a entreprendre une exploration sur cette planète pleine de mystères et de pièges mortels.
La fin du 3e épisode laisse l’histoire ouverte avec un suspense efficace. Léo est un conteur hors pair. Il sait où il va et promène le lecteur au gré de ses envies, le secoue au passage et le laisse mijoter dans ses doutes et ses interrogations. Les mondes d’Aldébaran constituent un cycle d’envergure qui ne s’essouffle pas en route. Dommage qu’il faille mettre un terme à toute entreprise humaine !