Au travers des souvenirs de Tiron, son secrétaire, le livre retrace deux moments forts du début de carrière de Cicéron : le procès contre Verrès, gouverneur de Sicile où il a commis plusieurs pillages et fait condamner des citoyens romains, puis la campagne électorale pour devenir consul.
Un récit plein de suspenses avec des moments dramatiques émaillés de pointes d'humour.

J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir et de nostalgie.
Il relate l'ascension de Cicéron en deux étapes décisives : le procès de Verrès et son élection au consulat.
La narration en est alerte, émaillée de clins d'œil à notre époque par les comparaisons anachroniques du narrateur, le secrétaire de Cicéron.
Le suspense est bien ménagé (ou je suis bon public : prête à trembler pour l'issue d'un procès ou d'une élection dont je connais le résultat ...) et la vie à Rome, l'organisation civile, le "cursus honorum" sont bien décrits et bien vivants. On se trouve plongé quelques heures au sein même de la vie publique à Rome.
Il ne reste qu'à attendre les deux derniers tomes de cette trilogie (je rêve déjà de la lutte contre Catilina).