Un homme sans travail peut-il régresser jusqu'à revenir au singe ? Il semble que ceci soit l'interrogatif attrayant qu’emprunte l’histoire de « La débauche », dédiée :
Aux virés, aux lourdés, aux éjectés, aux dégraissés, aux restructurés, aux fusionnés, aux mondialisés … Bref, à tous ceux qui se retrouvent sur le carreau.
Un policier atypique et métaphorique, le décor Paris parmi les cages du zoo citadin, un commissariat de quartier, une galerie d'art et un ensemble de routes bondées d'une humanité diverse et vraie, au prise avec les problèmes de tous les jours (petits, grands, énormes).
Qui est le mystérieux « chômeur » enfermé dans la cage voisine à celle des singes ? Pourquoi est-il tout à coup retrouvé mort ? Comment raisonnent des entreprises et des chefs du personnel ? Quelle réalité est tentée de raconter la télévision ? Comment fonctionne le marché de l'art ? Qu’est-ce qui tue le plus, le profit à tout prix ou l'envie de vengeance ?
Répondre à une seule de ces questions enlèverait le goût à la lecture. Et cela serait vraiment dommage car cette BD nous renvoie un récit sincère, bien dessiné et intelligemment plongé dans la réalité d'aujourd'hui. Lecture assez intéressante.

Une BD ni divertissante ni plaisante, BD de "société" si on veut... Bof, bof. Scénario bancal, personnages trop manichéens pour sonner juste. On retrouve le monde des romans de Pennac, mais c'est moins bien que les romans. Une lecture qui est tombée à plat.

Bande dessinée en collaboration de Tardi et de Pennac. Un jour, on trouve un chômeur encagé dans un zoo. Exaspérée, la vétérinaire du zoo, dans le civil maîtresse d'un inspecteur de police, insulte le chômeur, l'accusant de faire du mélo et du symbolisme indécent ; elle ne savait pas qu'elle était filmée. Le lendemain, le chômeur avait disparu de la cage...

Sympathique. Le dernier quart de l'histoire relève largement le premier tiers, faussement banal, très cliché (j'ai failli ne pas finir cette lecture)... Que je croyais.