L'auteur parle de sa mère qui est morte.
et ce, pendant 175 pages.
c'est dire si c'est un peu long.
Certes, le titre était un indice, mais on aurait pu espérer un peu plus que 175 pages plutôt larmoyantes, voire limite morbides parfois, à se lamenter sur la mort de sa mère, avec moult rabachages, auto-apitoiement, absence quasi-totale du père, et généralisations sur le deuil et l'amour maternel par ci par là.
Heureusement, ça reste du Albert Cohen, l'écriture est intéressante (mais vraiment répétitive), et quelques réflexions bien intéressantes sur le deuil, la mort, la vie, viennent (ouf!) ajouter un peu d'intérêt à cette lecture.
NB: ce livre a été écrit, je le pense, très peu de temps après la mort de sa mère, on peut considérer ça comme un travail de deuil de la part de l'auteur. ça n'en rend pas l'exercice moins pénible pour le lecteur (en tout cas pour moi)
et un petit édit: en cherchant d'autres avis sur ce livre sur le site du bookcrossing, je suis tombée sur un avis qui est surtout une histoire, qui, elle, m'a touchée. alors je ne résiste pas à l'envie de mettre le lien ici:
http://www.bookcrossing.com/journal/2862187