Un roman poétique sur un Paris disparu, le Paris dont parle aussi Auguste Le Breton, le Paris de Jacques Tati dans mon Oncle, le Paris des années 50 où la banlieue était la campagne...Une fête foraine, des personnages à la mémoire un peu défaillante, un mausolée pour un prince inconnu, des personnages truculents, quoiqu'esquissés, une histoire qui n'est qu'un prétexte à de jolies descriptions désuètes et touchantes.

Un beau livre poétique et touchant sur un Paris que je n'ai pas connu et que je ne verrai jamais.

Pierrot trouve un boulot au parc d'attractions, mais ça ne va pas se passer exactement comme il le penserait...

C'est un peu dommage, je trouve, de faire une critique de livre en faisant référence aux autres livres du même auteur, comme si le présent livre ne se suffisait pas à lui-même. mais là, c'est difficile, parce que c'est définitivement du Queneau, son ironie, son surréalisme léger, son air de ne pas toucher à l'intrigue...
Au travers de personnages tous plus jetés et incompréhensibles les uns que les autres, il arrive quand même à nous mener dans une simili enquête policière, enquête assez particulière, puisqu'il n'y a ni enquêteur, ni véritablement enquête. Rien ne tourne précisément autour de l'enquête, ça ressemble comme à une cerise sur le gâteau, avec comme fond des discussions bizarroïdes, des pensées plus ou moins abouties, des balades, des gueuletons, des petits riens, des coïncidences impossibles (surréaliste, je vous le dis).
aaah Queneau... il reste un de mes auteurs fétiches...