Des garçons, jeunes anglais (les plus âgés ont douze ans), se retrouvent naufragés sur une île déserte, privés de toute présence adulte. Livrés à eux-mêmes face à une nature généreuse, sans animaux dangereux et des arbres fruitiers et de l'eau douce à profusion, ils vont devoir s'organiser en attendant un éventuel sauvetage.
Mais les choses dégénèrent quand ils n'arrivent pas à s'auto-discipliner pour veiller au feu ou se bâtir des abris. Puis viennent la peur de l'Inconnu, de la nuit et des ses monstres imaginaires, ainsi que les tensions entre deux leaders.
L'histoire est poussée jusqu'à des extrêmes peu crédibles tout comme la conclusion on ne peut plus providentielle.

Triste, perturbant, magnifique: c'est un peu une claque ce bouquin, c'est tellement vrai! ça pose pas mal de questions sur la fine ligne séparant l'homme dit civilisé de la bête sauvage...

Pendant la guerre, suite à un naufrage, de jeunes garçons se retrouvent seuls sur une île déserte. Il faut survivre : explorer, se nourrir, s'abriter, espérer être secourus. Les petits jouent, mangent, pleurent. Les plus grands tentent de s'organiser au mieux. Mais très vite ils se divisent : il y a des personnalités fortes, des rivalités, entre ceux qui donnent priorité au feu dans le but d'attirer l'attention d'un bateau croisant au large, et ceux qui ne pensent qu'à la chasse. Et puis la nuit venue, il y a la peur. La peur, qui peut mener aux comportements les plus extrêmes...

J'ai acheté ce livre il y a une quizaine d'années et j'ai entamé sa lecture plusieurs fois, mais j'ai toujours abandonné en cours de route... Hourra, cette fois je suis enfin allée jusqu'au bout ! Mais ce n'est pas vraiment le genre d'histoire qui me passionne, même si je reconnais que c'est un bon livre, cruel et triste, sur la perte de l'innocence.

Des enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes sur une île déserte au paysage et à la végétation hostile ...
Partagés entre la volonté de s'amuser et le besoin de survivre, des tensions éclatent, des clans se forment.
Golding nous montre ce qu'est l'homme à l'état sauvage, lorsque qu'il ne répond plus à aucune règle.
Un livre qui fait réfléchir et qui marque les esprits.

William Golding a reçu le prix Nobel de littérature en 1983.

A la suite d’un naufrage, de jeunes enfants se retrouvent seuls, livrés à eux-mêmes sur une île déserte. Des clans se forment alors, des amis mais aussi des haines se découvrent. Tout comme dans la société actuelle certains émergent, se font respecter, prennent le pouvoir, jusqu'à même en devenir fou et en arrivent à commettre des actes terribles.

Tout l'intérêt de cette histoire se situe dans cette minutieuse description de montée de la violence, mécanique et inexorable car liée à la nature humaine.

Un de mes livres culte. Lu pour la première fois au collège (3ème ou 4ème) et relu une ou deux fois depuis. Je ne suis pas d'accord avec l'analyse de sophie1798 sur laquelle je rebondis.

Livrés à eux-même, les élèves d'un collège dont l'avion s'est écrasé (ou le bateau échoué?) sur une ile déserte organisent leur survie. Des leaders apparaissent : le sage et le fort. La tribu nouvelle s'organise autour de ces deux figures et finit par se déchirer quand les antagonismes se révèlent.

Très vite, les enfants oublient leur éducation et les bornes que la société d'où ils sont issus leur impose habituelement.
L'histoire est triste, elle finit en bain de sang.

Ce n'est pas le monde des adultes dont s'inspirent les enfants, ils adoptent les comportements naturels que leur dictent la situation. C'est donc pour moi une analyse de l'influence de la situation sur le comportement.

C'est aussi un livre qui a sans doute grandement inspiré les scénaristes de Lost.

je l'ai lu il y a longtemps de cela, en français puis en anglais...

Roman qui monte en puissance au fil des pages, la cruauté des enfants est palpable, que ne feraient-ils pas pour se défendre ? Ils prennent l'exemple des adultes. La véritable personnalité des enfants est mise à nue.
A mettre en relation avec "la nuit des enfants rois"

Un récit édifiant sur la fragilité de la "civilisation"...

----
Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Ste-Geneviève-des Bois - 18/10/2008

Quelle puissance humaniste va se dégager de ce roman... Qu'est-ce que l'Homme peut bien devenir ? On a là un exemple possible de réponse. On comprend alors mieux pourquoi certains d'entre-nous sont capables de se faire la guerre, de se massacrer et j'en passe.
L'action se déroule ici sur une île avec des enfants, mais en se replaçant dans n'importe quelle zone du globe et avec n'importe quel peuple on retombera alors sur l'actualité et ses horreurs. Et c'est là que les choses deviennent réellement effrayantes : on se dit que bien peu de choses peuvent nous mener là.

Voilà résumée la richesse de ce livre : c'est qu'il est capable de nous transporter dans son univers, mais aussi et surtout denous stimuler et de nous faire imaginer seul une suite, une autre version, d'émettre des hypothèses. C'est pour cette raison que c'est beau

Bravo, vous venez de découvrir cet ouvrage qui vous plaira comme nous l'espérons... Bonne lecture et merci de participer à cette aventure !

----

Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Villemoisson-sur-Orge - Date du lâcher : 13/10/2007

Un classique de la littérature jeunesse

----

Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Brétigny-sur-Orge - Date du lâcher : 14/10/2007

Ca commence comme une aventure de Jules Verne mais la suite est autrement plus réaliste. J'avoue pourtant n'avoir pas vraiment accroché.

Attention, la fin du livre est évoquée ;-)

Comment dire ? Et bien, vraiment, je n'ai pas réussi à accrocher
à cette histoire. D'abord, le style utilisé m'a rendu la lecture
difficile, voir pénible, même si on finit par s'y faire un peu.

Et puis après, cette histoire : pas moyen pour moi de la trouver
crédible, et du coup l'histoire ne m'apparaît plus vraisemblable,
et du coup, impossible de s'immerger dedans.

Et puis alors, ces meurtres d'enfants entre enfants, m'ont
laissé une très désagréable impression, voir un grand malaise.
Et là aussi, ces situations m'ont paru vraiment peu crédibles.

Et cette fin qui tombe comme un cheveu dans la soupe. D'où
sort-il ce bateau avec ces adultes qui sauvent ces enfants
perdus.

Bon, ce n'était pas un livre pour moi, je vais me tourner vers
d'autres lectures.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, un groupe de garçons de six à douze ans se retrouve naufragé sur une île déserte. Livrés à eux-mêmes dans une nature sauvage et paradisiaque, l'aventure apparaît d'abord aux enfants comme de merveilleuses vacances, faites de parties de baignades et d'excitantes excursions. Mais ils comprennent vite qu'il faut tenter de s'organiser pour survivre. Découverte de leur territoire, organisation de la communauté, cueillette, chasse et tout ce qui constitue la survie des petits Robinsons est livré au lecteur qui suit d'un oeil bienveillant leurs efforts... jusqu'au moment où les tensions naissent au sein de la petite communauté qui dérive très dangereusement...

Ce roman est souvent considéré comme un livre pour enfants, pourtant sa brutalité sauvage, crue et sensuelle, en fait un livre difficile et troublant. La finesse d'analyse et la qualité agressive de l'écriture produisent une œuvre à part qui suscite des réflexions sur l'organisation de la société, la "civilisation", l'autorité, la superstition et la violence, le tout porté par une atmosphère qui passe habilement de la joie au mystère pour un final dans l'effroi. Sous le roman d'aventure apparaît alors une réflexion sombre et pessimiste sur l'homme et la société, avec cette minutieuse description d'une inexorable montée de la violence au sein du groupe de naufragés.


le cri du lézard