A mon avis ce n'est pas le meilleur de Douglas Kennedy, car il est basé sur une histoire à laquelle on arrive pas à croire, qui ne parvient pas à nous emporter. Jane, le personnage principal, est de la même façon too much,
Bien sûr, l'auteur a tout le métier pour écrire ici un roman que l'on lira sans faiblir, quoique avec quelques petits soupirs. En effet, Douglas a un tel talent que cela paraît être un roman, "un de plus". La fin du roman est très étonnante et semble pas raccord avec l'exposition des 3/4 du livre.

L'histoire d'une femme qui avance dans la vie, mais qui attire le malheur.
Ce dernier qu'elle ne supportera plus, le fuira tant bien que mal pour retrouver une vie heureuse...

Jane Howard, brillante universitaire diplômée de Harvard, semble vouée dans sa vie personnelle à l'échec. Fille unique de parents divorcés, ses différentes histoires d'amour se finissent toujours dans le drame. Côté professionnel, ce n'est guère mieux, quel que soit le milieu où elle tente de se faire un nom. Un jour, au fond du trou, elle décide de "quitter le monde". Mais même ça, elle ne le réussit pas...

Un assez bon Douglas Kennedy, qui m'a un peu agacée au début (j'ai toujours du mal à me défaire de cette impression qu'il nous sert un texte tout droit sorti d'un atelier d'écriture!) mais qui m'a peu à peu happée et captivée. Le personnage de Jane est assez intéressant et malgré son profil stéréotypé (jeune femme indépendante, brillante mais peu douée dans les relations personnelles), Kennedy parvient à la rendre attachante, touchante même. Je n'ai pas trop aimé la dernière partie du livre, qui pour le coup m'a semblé bien rapide et complètement déconnectée du reste du livre (elle aurait pu faire l'objet d'un roman à elle toute seule, un polar!) mais au final, cet opus m'a paru bien meilleur que d'autres !

magnifique

Une ado Jane de 13 ans déclare devant ses parents "je ne me marierai jamais et je n'aurai jamais d'enfants",phrase banale qui peut bousculer une vie ..des parents toujours en conflit..départ du père ,la mère rejette la "faute" sur sa fille.
Une vie nouvelle dans le monde de la finance s'offre à Jane ,puis à l'université.Un grand amour ,une disparition brutale de l'être aimé..Scandale ,dépression.Avec toujours un sentiment d'être toujours coupable....de tout ce qui arrive ..D'autres intrigues se greffent aux précédentes..

Ma première rencontre avec Douglas Kennedy avec ce livre "quitter le monde"au titre évocateur ,où on ne trouve sa véritable signification que loin dans la lecture.
Douglas Kennedy a une écriture fluide ,il maîtrise les mots.C'est un livre facile à lire.
L'histoire m'a semblé banale au début ,puis peu à peu des intrigues se sont succédées ,suspens.Quitter le monde est un livre sur la culpabilité.