9 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 5 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : art, bd, chantier, combat, enfance, enfant, famille, greve, introspection, larcenet, licenciement, ouvrier, parent, paternite, photographie, politique, racine, retraite, serenite, social, souvenir, veuvage, vie
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[Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous | Manu ...] |
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Message |
kabuto
Sexe: Inscrit le: 02 Sep 2006 Messages: 606 Localisation: Craponne
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Posté: Dim 08 Juil 2012 12:36
Sujet du message: [Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous | Manu ...]
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Marco est maintenant papa. L’occasion pour lui de nous faire vivre quelques angoisses supplémentaires mais aussi quelques beaux moments que seuls les parents peuvent connaître. Il y a aussi le chantier naval qui ferme et qui laisse sur la route quelques ouvriers désabusés qui ne croient plus en rien. Encore une fois un album remplit de tendresse et de chaleur humaine très réussi.
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[Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous | Manu ...] |
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Message |
TwiTwi
Sexe: Inscrit le: 19 Jan 2009 Messages: 147 Localisation: Essonne
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Posté: Lun 30 Mar 2009 19:56
Sujet du message: [Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous | Manu ...]
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Le Combat Ordinaire … C'est l'histoire de Marco, un photographe névrosé et en mal de vivre qui s'entête à prendre des photos ordinaires de gens qui le sont tout autant.
Son chat, sa petite amie, sa famille, ses angoisses, ses considérations sur la vie, ses doutes, ses questions, ses rencontres, ses deuils, tout son monde qui est le nôtre aussi, parce qu'il est ordinaire. Tout ce qui lui arrive, c'est ce qu'il arrive à chacun de nous. C'est simplement la vie.
De ce que je me souviens, c'est la seule BD que j'ai lue qui ait réussi à me faire pleurer. Un coup de coeur absolu, faut vraiment la lire.
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[Le Combat ordinaire. T. 4, Planter des clous | Manu Lar...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 31 Déc 2008 22:09
Sujet du message: [Le Combat ordinaire. T. 4, Planter des clous | Manu Lar...]
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Planter des clous sur le cercueil où gisent les fantômes du passé, pour Marco, tel pourrait être un des sens possibles du 4e et dernier tome du Combat ordinaire. Marco fait le vide en lui pour accepter la vie comme elle va. Sa toute jeune fille, Maude, l’oblige « à tout repenser sous des angles forcément différents ». Lorsque la perspective change, la vision des choses peut être radicalement différentes. Ainsi, quand Pablo contemple les chantiers navals depuis l’autre côté du fleuve, il ne peut que constater la laideur des installations portuaires. Même si le long monologue de Pablo est trop roboratif et un tantinet lourd, il trouve sa juste place dans le récit. La longue scène de déambulation nocturne qui suit l’élection présidentielle de Nicolas Sarkozy est un purgatoire pour Marco. Au matin, sur les quais, Pablo lui remet symboliquement les clés du monde : « A partir de cette seconde, ce monde est à toi… Je te le remets officiellement. Maintenant, à toi de te démerder avec. » Un cargo passe. La vie continue. L’implosion des chantiers est un effondrement intérieur pour la communauté d’ouvriers qui y assiste sur l’autre rive, déjà étrangers, sans un mot, les visages fermés. C’est au cours d’un pique-nique champêtre que Maude pointe du doigt ce qui est précieux, des hirondelles sur des fils comme des notes sur une portée musicale. Les hommes ne sont que de passage et le relais est transmis.
Le Combat ordinaire est une œuvre remarquable car elle est ancrée dans un quotidien identifiable et elle a suffisamment de gîte pour flotter dans l’imaginaire de chacun. L’histoire est grave et légère. Elle touche le lecteur en profondeur. Les interrogations et les tergiversations de Marco sont aussi les nôtres. Il n’est jamais aisé d’être immergé dans la folie du monde et de conserver sa sérénité. En dépit des atrocités qu’il a pu commettre pendant la guerre d’Algérie, Desribes est un personnage attachant et émouvant. Voir Marco lui tendre la main peut serrer le cœur. La scène autour du terrier du blaireau est une vraie réussite narrative, graphique, émotionnelle. Chaque volume peut se lire indépendamment mais une lecture chronologique apporte beaucoup plus de présence et de crédibilité à la série. A mesure que les albums défilent, le trait se libère et invente des formes. Manu Larcenet ne dessine pas seulement des histoires qui sont dans l’air du temps. Il est aussi un créateur talentueux de bande dessinée et il utilise ce média avec virtuosité, mêlant habilement les graphismes et les propos pour toucher au cœur.
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[Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous | Manu ...] |
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Message |
Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2642
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Posté: Sam 04 Oct 2008 20:21
Sujet du message: [Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous | Manu ...]
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Un quatrième tome qui ne m'a pas déçue : j'ai pu parfois ne pas approuver la teneur de certaines réflexions, il n'empêche qu'elles étaient pertinentes dans leur contexte et qu'encore une fois Larcenet équilibre à merveille l'intime et le social.
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[Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous | Manu ...] |
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Message |
Laudateur
Sexe: Inscrit le: 29 Fév 2008 Messages: 1599 Localisation: Quimper
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Posté: Sam 15 Mar 2008 10:12
Sujet du message: [Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous | Manu ...]
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Le dernier combat ordinaire...
Me laisse un goût de trop peu.
Je suis désolé de baisser ma note d'un demi point par rapport aux autres tomes... mais cet opus me semble un peu moins passionnant.
Pourtant, y'a tout ce que j'aime : cet album est plus social, plus politique... je ne comprends pas.
Mais j'ai une sensation de vide, je n'ai pas été emballé comme précédemment.
Ceci dit, ce n'est pas un tome nul, loin de là : je lui ai mis quand-même 3 étoiles et demi, et c'est pas rien!
Mais je pense que Manu Larcenet a eu du mal à trouver comment finir.
Ce que je reproche à cette bd? Le manque de transition entre les évènements de la bédé. Transitions qui existaient avant.
Ce que j'ai préféré? Les relations de Marco avec sa fille.
Mais, tiens, puisqu'on parle de famille, où est passé "Georges", le frère de Marco? On ne sait pas ce qu'il devient. Dommage.
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