Je n'avais pas envie de lire High Fidelity : le film ne m'avait pas plu, les notes d'agora des autres lecteurs ne m'avaient pas donné envie et les histoires sentimentales, çà n'est pas mon truc...
Le livre trainait dans ma bibliothèque, j'ai lu la première page et comme le style m'a plu et que la langue était facile, j'ai poursuivi ma lecture.
Donc : le journal d'un homme de 36 ans qui vient de se faire larguer par sa copine et qui cherche à l'oublier, mais surtout à la récupérer et qui s'interroge sur le sens de sa vie.
Les plus : le ton, l'humour, les bons mots, les personnages attachants...so british
Les moins : à la longue, l'histoire devient un peu obsessionnelle, monomaniaque.

Mais au final c'est un très bon livre que j'ai beaucoup aimé, écrit dans un anglais facile et accessible, 1000 fois mieux que le film.

Livre tendre et attachant, à l'humour dévastateur. J'ai adoré, tout comme le film qui en a été tiré.

Récemment quitté par sa compagne, Laura, Rob Fleming est persuadé que ce nouveau célibat lui va très bien. Mais il apprend soudain qu'elle est partie vivre avec Ian Ray, son voisin du dessus, et il réalise alors que cette idée lui est insupportable et Laura lui manque. Il fait alors le point sur ses précédentes relations amoureuses et surtout sur ses ruptures, pour comprendre pourquoi il se fait systématiquement jeter. L'ensemble de l'histoire se déroule sur fond d'ambiance musicale, Rob tenant un magasin de vinyls au succès relatif, et passant son temps à comparer sa vie avec la pop anglaise qu'il adule.
J'ai trouvé les personnages de ce roman assez attachants, dans la mesure où tous sont bourrés de défauts et de faiblesses qui sont, je pense, particulièrement touchants et crédibles. De même, les liens qui se tissent entre les personnages sont bien pensés et très réalistes. Nick Hornby semble très lucide sur la nature des rapports humains, et ne tend jamais vers un tout-bon/tout-mauvais. Et ce sont ce réalisme et cette lucidité qui peuvent rendre agaçant le narrateur: celui-ci est égocentrique, lâche, pleurnichard et indécis. Pour une fois, un auteur ne prend pas la défense de son personnage, il nous le livre tout nu, vulnérable et entièrement vrai, nous laissant le choix de l'indulgence ou du jugement.
De plus, le livre est parsemé de bonnes trouvailles, comme ces systématiques listes de top-5 soigneusement élaborés par le narrateur et ses accolytes du magasin de vinyls. Ils classent ainsi tout ce qui leur passe par la main, depuis leur album préféré jusqu'au pires ruptures qu'ils aient vécues. Les pointes d'humour savamment distillées sont parfois vraiemnt jubilatoires.
Bref, même si ce livre reste léger et quelque peu superficiel, il se lit avec délices, le sourire aux lèvres.

Un livre autobiographique ? !
En tout cas le personnage principal est particulièrement bien expressif. De l'état de l'homme lâché par sa compagne et qui va se voir obligé de faire le point sur sa vie ratée à 35 ans.
Rob tient une boutique de disques pop qui est comme lui en quasi faillite. Rien ne va plus donc et jamais la roue ne tourne puisque Rob est toujours celui qui se retrouve plaqué !
Que ce livre est drôle, avec des phrases, des dialogues saillants ! Un bon moment.

Enfin le point de vue d'un homme trentenaire sur sa vie sentimentale. Un livre qui se lit le sourire aux lèvres.


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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Fleury-Mérogis - Date du lâcher : 21/10/2007

Après "Haute fidélité", lire "Carton jaune".

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Morsang-sur-Orge - Date du lâcher : 14/10/2007

Un roman hilarant, très rock n roll

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 13/10/2007

Rob Fleming, ancien DJ, disquaire en vinyle d'un magasin au bord de la faillite, écrit pour Laura qui vient de le plaquer, une liste de cinq de ses ex, dont il estime que les abandons furent source d'une souffrance autrement plus fondatrice que celle qu'il éprouve présentement. D'ailleurs, il adore les listes. En cela il est précurseur, puisque le roman est sorti en France en 1995, et sur beaucoup d'autres choses : les diatribes sur les préliminaires des lectrices de Cosmopolitan ont, à l'évidence, inspiré Vincent Delerm, et les idéalistes inconstants, peut-être, c'est moins net, Cédric Klapisch dans "Les Poupées russes".
En réalité, Rob, comme toutes les personnes qui ne se sentent exister et vouloir qu'en couple, déprime ferme et la découverte que Laura a en réalité craqué sur Ray Ian, le voisin du dessus et a emmenagé ailleurs avec lui met le feu aux poudres. Il la harcèle, il veut revoir toutes les ex qui l'ont abandonné pour savoir...
C'est de la guylit, OK, mais bien moins drôle, même si l'humour est présent avec régularité dans le roman, que la chicklit, à mes yeux, parce que leur destin est absolument pathétique. Par exemple, le détail des deux copains invités à boire un pot pour l'anniversaire de Rob : l'un doit être supplié, l'autre payé pour venir ! tra-gique !
J'ai bien aimé les références permanentes à des groupes ou des chansons connues (en tout cas au moins par ceux qui sont nés entre 1960 et 1972), qui frise comiquement la monomanie et ce défaut récurrent de dire qu'on ne fera jamais une chose déraisonnable et partir la faire dans la foulée.

alors c etait plutot bien ..j ai pas trop accroché avec le personnage principal.. je l ai trouvé un peu trop puant voila et indécis il n 'est pas charmant...
mais les petits details du livres sont tres bien comme les listes la musique l atmosphere son passé
donc globalement je pense qu il est bien
ca m a donne encore plus envie de voir le film

Un roman tendre, drôle, sur la vie sentimentale d'un ado attardé!
Je ne connais pas les neuf dixièmes des chansons ou des groupes mentionnés, je ne serais sans doute pas dans les petits papiers du narrateur.
Celui-ci est un peu agaçant, et on ne peut pas s'empêcher de trouver que sa compagne est bien patiente!