Adolescente, j'avais entamé un livre de Christine Arnothy, "Le Cavalier mongol", et je me souviens qu'il était resté sur ma table de nuit pendant très longtemps sans que je le termine jamais. L'écriture ne m'avait pas accrochée et je n'aimais pas trop le format "nouvelles". J'étais donc très contente d'avoir l'occasion de lire un autre livre de Christine Arnothy....

Et me voilà à nouveau déçue !! L'histoire n'était pas désagréable à lire, mais j'ai été dérangée par ce style et ce contenu, tellement enfantins. Je n'ai pas arrêté de retourner le livre dans tous les sens en me disant que c'était sans doute un roman jeunesse, que j'allais y trouver une mention "à partir de 8 ans"...

Heureusement, l'éditeur précise en 4e de couverture que ce récit est totalement différents des autres écrits de Christine Arnothy. Ca tombe bien, parce que j'ai quand même envie de lire "J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir", "Dieu est en retard" et "Le Cardinal prisonnier" qui traitent tous de la Hongrie, son pays d'origine. Comme quoi, malgré tout, je ne me décourage pas !

Dieu envoie à nouveau sur terre son Fils, sous l'identité authentique de Jean Lemessie, pour donner une chance aux humains de réentendre son message et de se réformer.
Le problème est que notre ère dite chrétienne n'est pas mieux disposée à entendre son message qu'elle ne le fut la première fois ; c'est un exercice d'imagination connu des catéchumènes. Je passe sur les moyens employés par Lemessie pour tenter de s'adresser aux masses puisque que c'est le principal intérêt de l'histoire.
Je me suis épargné la lecture des épilogues écrits par des élèves à la fin du livre, que les lecteurs me précédant dans le ring n'ont pas paru apprécier. L'idée, en soi, paraît sympathique.