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Les notes de lectures recherchées |
2 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : philosophie materialisme nihilisme
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[Sur le blabla et le chichi des philosophes | Frédéric S...] |
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Auteur |
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Message |
amiread1
Sexe: Inscrit le: 16 Mar 2007 Messages: 812 Localisation: Chateaudun
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Posté: Dim 10 Mai 2009 19:11
Sujet du message: [Sur le blabla et le chichi des philosophes | Frédéric S...]
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Commentaires : 2 >> |
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Un petit opuscule ravageur . Une purge bienfaisante pour les accros de l'Idéalisme en philosophie.
Schiffter rabote poncifs et lieux communs avec l'outil honni des thuriféraires de Platon ; j'ai nommé le Sophisme et son maître Zénon.
J'avais lu le "Bluff éthique " du même auteur ; ce livre, antérieur au "Bluff...", annonce la couleur. Ces"même pas cent pages" dissolvent dans la détestation d'un "ailleurs" improbable , toute vélléité de Sens,d'idées Pures,de "Cosmos" organisé...
Dans la lignée de Cioran, de Rosset, de Gracian , F. Schiffter est plutôt, certainement ,du genre atrabilaire... il ne peut s'empécher de claquer le bec à quelques uns de ses collègues prof de philo, dont...un certain Michel Onfray (non cité) , qui est rhabillé pour l'hiver ; (qui d'autre que lui pourrait être ce philosophe "d'un hédonisme solaire" ? ).
Bref , (car tel est ce livre) un plaisir de lecture véritable. Et ce livre, je le "crie" haut et fort pour les "éffarrouchés" de la philo, est LISIBLE ! rien à voir avec Heidegger où Derrida.
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[Sur le blabla et le chichi des philosophes | Frédéric S...] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mar 21 Oct 2008 15:44
Sujet du message: [Sur le blabla et le chichi des philosophes | Frédéric S...]
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Commentaires : 12 >> |
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Les réflexions sur la philosophie et sur l’existence marquées au sceau de la mélancolie que mènent Frédéric Schiffter, lui-même professeur de philosophie en classes terminales, à Biarritz, la « capitale de l’ennui », se défendent des carcans et des systèmes. Dans un monde de ressentiment, le blabla est un écran de mots sur un fond flou dont use le rhéteur pour convaincre le "ressentimenteux" ; le chichi est une posture que prend un individu pour contrecarrer son idiotie c'est-à-dire sa singularité et par là même sa quasi insignifiance. Il n’y a qu’une vie ici-bas et rien ne tient la route bien longtemps. Ecrire de façon brève et concise, sur le modèle de l’aphorisme, reste la visée intellectuelle et littéraire de l’auteur. La brièveté de l’écriture se trouve ainsi au diapason de la fragilité de la vie : « Vivre c’est faire bref et un essai, sur ce point, doit imiter la vie ». Le désœuvrement qui habite en permanence l’esprit de l’auteur enfante un abattement physique. Atteint par le haut mal, les crises d’épilepsie qui le secouent lui apportent alors la mort sur un plateau : « Le haut mal a fait de moi un intermittent du néant ». Lucide, sensible et lassé de regarder ses semblables « traîner le poids de leurs désirs sans objet », il se réfugie dans son bureau pour opposer « au monde une fin de non-percevoir ». L’essai de Frédéric Schiffter est souvent brillant par sa clarté. De belles formules ailées, véritables flèches noires, font mouche. On aimerait lui dire qu’il n’est pas seul dans ce bateau, mené par les vents conjoints de la déréliction et de la vacuité mais cela ne retirerait rien au désespoir qui l’habite en permanence.
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