6 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 5 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : enfance, famille, folie, guerre, hallucination, japon, kamikaze, litterature francaise, mort, obsession, prix goncourt, resilience, secret de famille, suicide
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[Le Chasseur zéro | Pascale Roze] |
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Auteur |
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Message |
elisala
Sexe: Inscrit le: 09 Mar 2006 Messages: 786 Localisation: Paris, idf
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Posté: Sam 09 Jan 2010 18:28
Sujet du message: [Le Chasseur zéro | Pascale Roze]
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Commentaires : 2 >> |
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L'amorce: Une petite fille orpheline de père, et presque de mère, raconte sa vie.
C'est percutant et prenant, je l'ai lu en moins de 3 heures, ce qui est assez rare et mérite d'être signalé.
Avec une écriture finalement peu passionnée, surtout descriptive, l'auteure arrive à faire passer sans problème des sentiments forts : on est dans la tête, dans les idées de la narratrice, ça marche.
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[Le chasseur Zéro | Pascale Roze] |
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Auteur |
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Message |
Max
Inscrit le: 10 Aoû 2006 Messages: 403
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Posté: Lun 20 Oct 2008 9:59
Sujet du message: [Le chasseur Zéro | Pascale Roze]
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Commentaires : 2 >> |
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Laura grandit en solitaire dans un huis clos étouffant entre une mère dépressive et alcoolique, une grand-mère autoritaire et un grand-père distant. Son père ? Mort en 1945, alors que Laura n'avait que trois mois. Laura finit par découvrir qu'il était officier de marine et a été tué à Okinawa lorsque le cuirassé sur lequel il servait a été coulé par un kamikaze. Elle est alors hantée par le «chasseur Zéro», le kamikaze dont elle entend en permanence dans ses oreilles le vrombissement de l'avion.
Le chasseur Zéro, prix Goncourt 1996, est un roman court, au style tendu, à l'écriture sèche et rigoureuse : 163 pages serrées à l'atmosphère angoissante. C'est l'histoire d'une obsession qui tourne à l'hallucination auditive. Car Laura, en découvrant le secret de la mort de son père, va développer une relation hallucinatoire, obsessionnelle et passionnelle avec le kamikaze. Or, si j'aurais pu comprendre une quête du père (mais du père, il n'est quasiment pas question) ou une certaine interrogation-fascination pour le kamikaze, je n'ai absolument pas adhéré à la passion amoureuse que Laura éprouve pour lui : malsain, morbide et incompréhensible. Impossible pour moi de m'identifier à Laura, que je ne comprends pas, alors que c'est elle la narratrice. Pascale Roze abuse du "je", présent dans chaque phrase, à chaque ligne. Ce "je" omniprésent sans que je puisse m'y identifier m'a tenu très éloignée du récit, extérieure à l'histoire, que j'ai lu sans plaisir.
le cri du lézard
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[Le Chasseur zéro | Pascale Roze] |
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