Le père de Céline est pompier amateur - et une "gueule casée" de la 1ère guerre mondiale. La mère ne se résigne pas à ce mari défiguré, et le couple va à vaut-l'eau. Céline assiste, impuissante, à ses parents qui s'entre-déchirent. Soudain, un incendiaire se met à sévir dans la région.
J'avais lu - et beaucoup aimé - plusieurs romans de Bazin à l'adolescence. L'année dernière, j'avais réessayé de le lire, et ce fut une grande déception. Mes gouts avaient-ils évolués ou bien était-ce une déception isolée?
J'ai donc lu ce roman-ci - et je l'ai aimé. C'est une très belle et très cruelle galerie de portraits, bien qu'un peu caricaturale. On ressent parfaitement le désarroi de Céline et de ses parents - surtout celui de son père. Il fait dire que les mères ont rarement le beau rôle dans les romans de Bazin...