Ce que j'ai aimé : l'histoire se passe à LA, en particulier à Hollywood, et j'ai bien aimé m'imaginer refaire certaines rues, il y a de cela bien longtemps.
Une histoire solide qui oppose bien vite la LAPD et la section où oeuvre Harry Bosch à la CIA et ses cadors. Tout commence par la découverte d'un médecin assassiné à genoux de deux balles dans la nuque.
M. Connely est maître de son intrigue et les rebondissements nous emmènent jusqu'à la fin.
EN revanche, le style est pas très riche, pour le moins. Pourquoi ? Parce que c'est un polar ? Si oui c'est dommage car du coup cela nuit au plaisir de lire ce livre, vraiment.

Harry Bosch, inspecteur au LAPD, est amené à enquêter sur l'assassinat d'un docteur ayant dérobé dans l'après-midi des tubes de césium dans le coffre d'un hôpital. Mais très vite le FBI débarque sur les lieux pour contrer la menace terroriste.
Un livre captivant, même si rapidement on comprend que le FBI ne suit pas la bonne piste (celle du césium au lieu de celle de l'assassin).
Ce qui est particulièrement bien décrit ce sont les rivalités entre les deux organismes qui se mettent des bâtons dans les roues au lieu de sincèrement coopérer. C'est aussi le fait que se tromper d'objectif peut conduire à s'obstiner sur une fausse piste même quand des indices ne collent pas.
Un policier bien construit, les indices et les réflexions s'enchaînent parfaitement, sans besoin de rebondissement de dernière minute sorti d'on ne sait où.

Un médecin-oncologue est retrouvé assassiné sur Mulholland Drive. Il s'avère rapidement que celui avait accès à du cézium radioactif, et qu'une importante quantité lui a été dérobée. Harry Bosch est chargé de l'enquête - mais le FBI s'en mêle, craignant que le cézium soit récupéré par des terroristes.

Je crois que je commence à avoir lu trop de policiers, et que certaines ficelles me sautent maintenant aux yeux. Ainsi, j'ai tout de suite détecté l'incohérence sur la photo, au début de l'enquête, et ai donc deviné la solution très tôt. Sans compter que si la solution était conforme au panneau dans lequel on souhaitait de toute évidence me faire tomber, ç'aurait été trop facile: ce serait devenu un thriller et non plus un polar!

Malgré cela, j'adore toujours autant Connelly. Car comment pouvais-je savoir si j'avais deviné juste ou pas sans lire avidement jusqu'à la fin? Et j'aime toujours autant le personnage de Harry Bosch, le milieu dans lequel il évolue, et la manière dont Connelly écrit et mène l'intrigue.

Comme quoi, on peut tout à fait apprécier un polar même si la fin ne surprend pas...

Mon premier "Connelly", et effectivement je me suis laissé prendre au jeu et à l'intrigue.
Un bon moment de policier, avec une enquête originale autour de l'intrigue d'une bombe sale,
où les évidences emmènent au dehors de la vraie piste.

Il y juste l'aspect "terroristes islamistes, ben laden et post 11/9/2001" qui m'a un peu chatouillé,
mais bon, j'ai bien aimé.

D'ailleurs, il y a tellement de référence à une autre oeuvre de Connelly, Echo Park, que je courre
le lire :)

Bravo au traducteur qui sait également replacer le contexte pour un non Américain comme moi. Cela aide à la compréhension. Et décidément, quelle célèbre police que le LAPD !

Polar d'été et valeur sûre : Michael Connelly.
Avec sa dernière livraison : À genoux (ou Overlook en VO).
Un médecin est assassiné sur Mulholland Drive (of course) qui avait accès à des matières radioactives utilisées pour soigner des cancers. On craint les préparatifs d'une bombe sale et le FBI déboule en marchant sur les pieds de notre détective préféré, Harry Bosch.
Pendant quelques chapitres on peut se dire, tiens, étrange, Michael Connelly a fini par céder à la mode du terrorisme et du thriller facile ...
Bien sûr, la guerre des polices est un prétexte et Connelly jubile à mettre en scène les rivalités entre les apparatchiks hautains du FBI et le teigneux tenace du LAPD. On se régale.
Et puis bien sûr, quelques chapitres plus loin, on réalise qu'on s'est gentiment fait avoir : Michael Connelly nous a roulé dans la farine et promené là où il n'y avait rien à voir. Excellent !
Même si ce n'est pas le meilleur de Connelly.