livre très court et percutant.

Échange épistolaire court, mais poignant. Tout a déjà été évoqué dans les commentaires précédents. Comme d'autres, j'ai été frappée par la date de publication...

Un livre à lire absolument.

la correspondance de deux amis en 1933.L'un est américain et juif l'autre allemand.Petit roman mais grand par l'émotion qui ne nous quitte pas meme une fois le livre terminé.

Sous forme de lettres, l'intensité monte avec le nazisme au fil des pages, jusqu'à la chute imprévisible, digne des meilleurs polars. En très peu de pages, presque plus de la taille d'une nouvelle que d'un roman à proprement parler, c'est toute la montée du nazisme, l'embrigadement à cette idéologie, et sa perception outre atlantique, tout en restant du coté "humain".
Une très belle découverte, un livre que je relirai probablement.

Quel livre fort auquel le format épistolaire se prête si bien. Quand on voit qu'il a été écrit en 1938, l'auteur n'a que plus de mérite dans ses dénonciations.
Pour apprécier ce livre, il faut connaître l'état de l'Allemagne en 1933 et la façon dont Hitler a été porté au pouvoir.
La vengeance de l'américain me semble particulièrement machiavélique et dénoter une connaissance parfaite de la paranoïa du régime totalitaire.

j'ai enfin pris le temps de lire cette nouvelle, qui est un échange épistolaire (entre 1932 et 1934) entre un Juif, exilé aux Etats-Unis après la 1ère GM et son ami allemand, qui lui, est retourné en Allemagne - et j'en ai apprécié la lecture. C'est incroyable combien une si belle amitié peut se transformer en haine. On sent bien que ce sentiment monte crescendo et qu'il prend aux tripes. Le final est implacable...

Je connaissais le roman par lettres, ici nous avons affaire avec une nouvelle par lettres. Si cette forme est surprenante elle est parfaitement adaptée ici.
J'ai trouvé un double intérêt à ce récit : un témoignage sur la montée du nazisme et des persécutions à l'encontre des juifs et un récit parfaitement construit et maîtrisé par l'auteur, où l'on suit de manière palpable la montée de la tension entre les correspondants, jusqu'au coup de théâtre final.

L’amour et la haine, la peur, l’arrivisme, la trahison et la loyauté, le pouvoir, l’affairisme, la prétention, l’outrecuidance, la folie, la vengeance : en très peu de pages, ce chef d’oeuvre bonsai, dans une synthèse extraordinaire et un mécanisme narratif très original, offre une représentation inoubliable de la vie. Splendide !

Peu de choses à rajouter par rapport aux autres notes de lecture. Ce petit livre qui raconte la correspondance entre un juif et un allemand pendant la montée du nazisme en Allemagne est presque parfait, les sentiments nazis qui s'exacerbent sont très bien décrits, et la chute, après un moment pendant lequel l'histoire m'a déconcertée, est magnifique.

Il s'agit de la correspondance entre deux amis, l'un juif vivant aux Etats Unis et l'autre allemand, vivant en Allemagne. On suit l'évolution de leur amitié sur deux années, et comment elle se termine. C'est un roman qui se lit en une soirée, on en sort complètement bouleversé, et abasourdi par le dénouement. Magnifique !

Pas besoin de commentaire : cette correspondanc entre deux amis, l'un juif et l'autre allemand, dans les annees 30, se suffit a elle-meme. Endoctrinement forcene qui met des oeilleres aux victimes, fragilite des amities que l'on croit sans faille. Et toujours ce "sauve-qui-peut" qui annihile les bons sentiments face a un tres egoiste instinct de conservation. Jusqu'ou peut-on aller pour assurer son confort personnel?

Incroyable correspondance entre deux "amis". Une fin étonnante! Et j'ai été encore plus surprise de voir que cette nouvelle a été écrit en 1938!

Martin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont deux galeristes associés, aux Etats-Unis. Ils sont surtout deux amis fervents, deux frères. Malgré l'installation de Martin à Munich, ils poursuivent leur amitié à travers des lettres chaleureuses, passionnées. En juillet 1933 pourtant, les doutes et le malaise de Martin face aux remous du gouvernement allemand font vite place à un antisémitisme que ne tempère plus la moindre trace d'affection. D'une cruauté imparable, sa décision tombe comme une sentence : "Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui." Max ne peut se résoudre à une telle révolution, sentimentale et politique.

C'est une américaine, Kathrine Kressmann Taylor, qui a écrit ce petit texte Inconnu à cette adresse, un échange épistolaire de quelques lettres entre deux amis.
Enfin deux «amis» au début ... quand tout va bien.
Quand vers 1933 le juif resté aux US écrit à son ami rentré en Allemagne.

[...] Qui est cet Adolf Hitler qui semble en voie d'accéder au pouvoir en Allemagne ? Ce que je lis sur son compte m'inquiète beaucoup. Embrasse les gosses et notre abondante Elsa de la part de ton affectionné Max.

Peu à peu, l'échange tourne au vinaigre, au fur et à mesure que l'allemand se laisse embarquer par le nazisme triomphant.

[...] Je n'ai jamais haï les juifs en tant qu'individus - toi, par exemple, je t'ai toujours considéré comme mon ami -, mais sache que je parle en toute honnêteté quand j'ajoute que je t'ai sincèrement aimé non à cause de ta race, mais malgré elle.

L'histoire (l'Histoire aussi) vire franchement mal lorsque l'allemand refuse son aide à la soeur du juif, en proie aux persécutions à Berlin. Son frère recevra bientôt une lettre avec la mention : inconnue à cette adresse, qui indique que la soeur bien-aimée n'aura pas survécu.
Sa vengeance sera sans appel ... et on vous laisse découvrir ce que cache réellement le titre de ce petit livre terrible mais très astucieux (on aurait presque pu le classer dans les polars), avec une belle alliance de la forme et du fond.
Comme dans tous les livres sur cette époque (comme dans le Rapport de Brodeck pour n'en citer qu'un qui fait beaucoup parler de lui en ce moment) on y parle de pogroms, d'extermination, de camps de concentration, ...
Mais le plus terrifiant n'est pas dans le texte mais dans quatre petits chiffres hallucinants sur le copyright : 1938 !
L'américaine a écrit cette histoire 2 ou 3 ans avant la guerre !
Plusieurs années avant que le monde ouvre les yeux !

Impossible d'oublier ce livre !

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Morsang-sur-Orge - Date du lâcher : 14/10/2007

Un récit très fort

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 16/10/2007

Normalemet, tu ne dois pas refermer le livre avant la dernière page !

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 13/10/2007

J'ai beaucoup aimé ce livre, très prenant.

« Franchement, Max, je crois qu’à nombre d’égards Hitler est bon pour l’Allemagne, mais je n’en suis pas sûr. […] Ses escouades en chemises brunes sont issues de la populace. Elles pillent, et elles ont commencé à persécuter les Juifs. Mais il ne s'agit peut-être là que d'incidents mineurs : la petite écume qui se forme en surface quand bout le chaudron d'un grand mouvement. » Un court récit sous forme d'échanges épistolaires, publié pour la première fois dans sa version intégrale dans Story Magazine en 1938, soit un an avant que n’éclate la seconde guerre mondiale. Magistral !

Livre tragique mais criant de vérité. A lire, d'autant plus qu'il date de 1938.