Un pavé comme je les aime, plein de vivance et de rebondissements...une belle histoire d'amour au seuil de la guerre 14, un éclairage historique omniprésent en arrière-fonds, une aventure individuelle qui fait la part belle à la réalité quotidienne. La profession de foi de l'écrivain est un peu celle de Daniel dans sa recherche d'un cinéma plus proche de la réalité.
Avec un titre pareil, je n'aurais jamais été tentée de m'y intéresser...les commentaires de l'agora m'ont incitée à faire le pas et à ouvrir ce livre qui m'avait été offert pour ne plus le refermer avant de l'avoir terminé;
La main du diable? la tentation du mal qui sommeille en chacun de nous mais s'incarne plus particulièrement dans quelques uns des personnages retors de cette histoire et finalement dans cette guerre meurtrière

:Beaucoup d'actions et de rebondissements dans ce roman,on saute d'un indice à l'autre sans très bien savoir ou l'on va.Une narration puissante,du suspense jusqu'à l'essouflement coupé de descriptions des personnages ou de l'atmosphère qui permet de respirer un peu,ensuite c'est reparti et c'est comme cela au cours des 900 pages remplies de passions,de mystères ,de secrets et de rebondissements.

1288 pages pour raconter une intrigue sentimentalo-policière à la sauce hongroise. J'avoue que j'ai sauté beaucoup de pages et perdu beaucoup de temps.
Au débur du XX° siècle, une jeune héroïne d'origine hongroise, Gabrielle Demachy, est amoureuse de son cousin Endre. Celui-ci s'embarque pour le sud est asiatique et y décède mystérieusement. Gabrielle est convoquée au ministère de la guerre pour y apprendre la nouvelle. Très émue, elle tombe sous la coupe d'un officier du renseignement qui la persuade de se faire engager dans la famille d'un médecin qui a rapatrié les pauvres affaires du défunt. Dans cette famille très bourgeoise, elle doit s'occuper d'une petite fille, Millie. Elle devient la maîtresse du docteur et élucide le mystère.

Une belle fresque que j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt. Bien écrit.

907 pages d'un pur bonheur de lecture, un récit qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout même avec ses longues descriptions. C'est un vrai roman romanesque avec une héroïne qui mêne une enquête intrépide sur la mort de son "fiancé", son premier amour. Elle rencontrera bien des écueils, des difficultés, des trahisons, mais aussi de l'amitié et l'amour enfin, dans sa plénitude sensuelle et sentimentale. Télérama, dans sa critique, réclamait 900 pages de plus ! Je n'irai pas jusque là car je trouve que ce livre est juste à la bonne mesure, ni trop ni pas assez et je n'ai pas éprouvé de frustation en lisant la dernière ligne mais une sensation de sasiété heureuse.

Un formidable roman qui m'a tenu en haleine ces 2 derniers jours.

il n'y a pas de résumé, alors voici le 4ème de couv.

Automne 1913. A Paris et ailleurs - de Budapest à la Birmanie en passant par Venise -, une jeune femme intrépide, Gabrielle Demachy, mène une périlleuse enquête d'amour, munie, pour tout indice, d'un sulfureux cahier hongrois recelant tous les poisons - des secrets de coeur au secret-défense...

Habité par les passions, les complots, le crime, l'espionnage, et par toutes les aventures qu'en ce début du XXe siècle vivent simultanément la science, le cinéma ou l'industrie, Dans la main du diable est une ample et voluptueuse fresque qui inscrit magistralement les destinées sentimentales de ses personnages dans l'histoire d'une société dont la modernité est en train de bouleverser les repères.

Narration au long cours qui rend hommage au genre du roman-feuilleton, Dans la main du diable célèbre les puissances du récit et les séductions du personnage romanesque. Porté par la sensuelle jubilation d'une écriture généreuse, ce roman bâtisseur d'histoires, capable de raviver en chacun toutes les enfances de la lecture, peut, sans conteste, prendre place parmi ces grandes fictions dont les protagonistes attisent de leurs passions celles des lecteurs eux-mêmes et restent à jamais présents dans les intimes mémoires de l'imaginaire.

En 1913, Gabrielle Demachy s'avance, lumineuse et ardente, dans les rues de Paris, sur les chemins du Mesnil ; entre l'envol et la chute, entre eaux et sables, la voici qui entre dans le roman de sa vie...

Gare à la main du diable... !