Sous forme de chroniques, Ozick raconte la vie de réfugiés juifs sur le continent américain.
À la manière d'Imre Kertèsz, sa forme d'écriture donne aux parenthèses, le soucis du perpétuel retour en arrière, pour tenter de ne rien oublier dans les souvenirs parfois confus qui comblent sa mémoire, de peur qu'ils ne s'éteignent à jamais. Elle témoigne de son temps, elle transmet sa vie étonnante.
Cette façon d'écrire rend ennuyeux le récit constitué d'une suite de faits rébarbatifs qui ont tendance à m'éloigner de ce monde poussièreux.
Par exemple, la perte d'une enveloppe bleue contenant l'argent gagné par le personnage principal, donne lieu à un chapître sans intérêt.
Des longueurs, de la monotonie dans le ton définissent sûrement cette vie éprouvante en pays étranger.
Un témoignage de plus, permettant de ne pas oublier la folie des hommes.(bertrand-môgendre)
[Un monde vacillant | Cynthia Ozick]
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sentinelle
Sexe: Inscrit le: 26 Juin 2007 Messages: 228 Localisation: Bruxelles
Posté: Lun 17 Mar 2008 20:12
Sujet du message: [Un monde vacillant | Cynthia Ozick]
Et bien voilà, tout est dit dans le résumé ! Si ce roman fait l'unanimité un petit peu partout sur la toile, il m'a personnellement terriblement ennuyée. J'avais l'impression que l'auteur nous répétait inlassablement la même chose à chaque page. Je suis contente d'en être venue à bout et de passer à autre chose...