Un début de livre très intrigant: on se trouve au siège de l'ONU dans une salle cachée . J'ai aimé la critique de l'utilité des organismes internationaux: :

"Il s'agit pour nous moins de résoudre les problèmes que de durer plus longtemps que ceux-ci. Si nous demeurons là, solides au poste, malgré les guerres, les famines, les terreurs policières, et les injustices sociales, tout le monde sera convaincu de notre puissance. Si au contraire nous usons nos forces et notre prestige à nous mesurer avec ces problèmes, nous n'arriverons qu'à donner au monde un exemple d'impuissance et de stérilité. "

pour une réflexion émise en 1984, à méditer

Un roman très drôle et ironique sur la jeune ONU, temple du brassage de vent. Gary transcrit à merveille le cynisme sous jacent des idéologies pacifistes et pacifistes du début des années 60.

J'adore en particulier le passage sur les relation americano-soviétiques.