51 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 15 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : 1001 livres, 1950, 1951, ado, adolescence, adolescent, adulte, amerique, annees 50, argot, avenir, bourgeoisie, college, critique sociale, derive, desillusion, doute, echec, enfance, enfant, enfant perdu, errance, etat d'ame, etats-unis, famille, fille, fugue, identite, incommunicabilite, internat, jeune, litterature, mal-etre, new-york, pensionnat, pocket, quete de soi, roadbook, roman, solitude, tendresse
|
[L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger, Annie Saumont] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Claudine
Sexe: Inscrit le: 15 Nov 2007 Messages: 361 Localisation: la rochelle
|
|
Posté: Mer 27 Mar 2013 8:38
Sujet du message: [L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger, Annie Saumont]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Je n'ai pas aimé. Il parait que la traduction y est pour beaucoup. . .
|
|
|
|
[L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger, Annie Saumont] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Orchidoclaste
Sexe: Inscrit le: 15 Avr 2012 Messages: 344 Localisation: Par monts et par vaux
|
|
Posté: Mer 12 Sep 2012 19:09
Sujet du message: [L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger, Annie Saumont]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Un petit bijou!
Je sais que les avis concernant ce livre sont mitigés sur le site et je suis de ceux qui ont aimé.
Pourquoi ?
Parce qu'écrire tout un livre en faisant parler un môme est un exploit!
Le style est parfait!
La vision désabusée de Holden Caulfield est sans concession sur la société Américaine. Cet ado est en proie aux doutes et il nous les livre sans retenue.
On assiste à 3 jours d'errance d'un petit gars mineur, renvoyé de son collège et qui n'ose rentrer chez lui de peur de se faire disputer par ses parents.
Ses pensées tristes et parfois naïves rendent le récit émouvant, le personnage est attachant.
Il faut un certain temps pour s'habituer à ce "Je" qui s'exprime comme on parle.
Les débuts peuvent être pénibles mais il faut persévérer, faire des pauses.
Et lorsqu'on le reprend, on est heureux de savoir ce qu'Holden devient et quelle sera l'issue de son "terrible" périple.
Dans les derniers chapitres, j'ai eu la présence d'esprit de noter quelques morceaux de choix ;)
Extraits:
"L'homme qui manque de maturité veut mourir noblement pour une cause. L'homme qui a atteint la maturité veut mourir humblement pour une cause".
" Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise.Ce que j'ai à faire c'est attraper les mômes s'ils s'approchent trop près du bord. Je veux dire s'ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et les attrape. C'est ce que je ferais toute la journée. Je serais juste l'attrape-coeurs et tout. D'accord c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être." >>>> C'est vrai que c'est sympa comme métier
"Avec les filles, c'est bizarre, à chaque fois qu'on mentionne un type qu'est salaud cent pour cent- mesquin, crâneur et tout - quand on dit ça à une fille elle vous répond qu'il a un complexe d'infériorité. Peut-être qu'il en a un mais à mon avis, ça l'empêche pas d'être un salaud" >>>> Pourquoi les filles aiment les salauds ???? Mystère!!!
Voilà! Lisez, lisez donc :-D
|
|
|
|
|
|
|
[L'attrape-coeurs | J.D. Salinger] |
|
|
Auteur |
|
Message |
kabuto
Sexe: Inscrit le: 02 Sep 2006 Messages: 605 Localisation: Craponne
|
|
Posté: Dim 01 Jan 2012 12:50
Sujet du message: [L'attrape-coeurs | J.D. Salinger]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Tout l’intérêt du roman tient uniquement dans la personnalité torturée d’Holden Caulfield. Son besoin de communiquer, son regard acerbe et sans concession sur la société, ses blessures profondes et son immaturité le rende profondément attachant. On retrouve dans cette errance de quelques jours tout le mal être de l’adolescence et c’est surement ce qui a fait le succès de ce récit. L’histoire en elle même n’est pas vraiment passionnante et on a parfois l’impression de tourner en rond dans New York. Seul les quelques dialogues souvent avortés et les délicieux échanges avec la petite sœur arrivent à éclairer un peu cet ensemble. Quand au style familier et un peu vieillot, Il perd surement beaucoup à la traduction. Belle lecture tout de même mais un peu en dessous de ce que j’en attendais. Et surtout, on ne sait toujours pas ou les canards de Central Park passent l’hiver…
|
|
|
|
|
|
|
[L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Kundry
Sexe: Inscrit le: 30 Juil 2008 Messages: 400 Localisation: Yvelines
|
|
Posté: Mar 08 Mar 2011 14:51
Sujet du message: [L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Holden Caufiled est un ado de 16 ans, mal dans sa peau. En échec scolaire, il est renvoyé une énième fois d’un collège et n’ose pas rentrer l’annoncer à ses parents. S’en suit une errance de quelques jours à travers New-York, qui nous est contée dans ce livre.
Après un début prometteur, ce livre a fini par me lasser à la moitié. Plus précisément, alors qu’Holden me semble attachant au début, son immaturité et son rejet total du monde qui l’entoure ont fini par m’énerver. Au bout d’un moment, j’ai trouvé qu’il se répétait et que le livre n’apportait pas grand-chose de nouveau.
Un des problèmes, c’est que je ne retrouve pas du tout mon adolescence dans ce livre. Je devais être tout aussi immature, mais chez moi cela se traduisait plutôt en de grands rêves et en des idéaux illusoires, et en une attente du « plus tard » où « j'allai enfin vivre » – j’étais donc à l’opposé de l’état d’esprit d’Holden, qui lui rejette et critique le monde des adultes. Cela ne m’a pas aidé à accrocher à l’attrape-cœur…
Reste que j’ai beaucoup de compassion pour Holden : on le quitte en espérant qu’il va s’en sortir… mais rien n’est moins sûr.
|
|
|
|
|
|
|
[L'Attrape-coeurs | J.D. Salinger] |
|
|
Auteur |
|
Message |
rosaee
Sexe: Inscrit le: 05 Fév 2009 Messages: 225 Localisation: Escalquens
|
|
Posté: Sam 01 Mai 2010 21:36
Sujet du message: [L'Attrape-coeurs | J.D. Salinger]
|
Commentaires : 0 >> |
|
J'avais entendu parler de ce livre , il fallait donc le lire. Le héros : un adolescent est renvoyé de son institution et rêve de partir au loin . On découvre peu à peu son mal être , vis à vis de ses parents , vis à vis de la société . C'est assez classique ce personnage qui a envie de vivre dans les bois et non dans cette société qui impose des règles . Mais si le livre se lit facilement, agréablement ; pourquoi je le trouve un peu désuet? et je suis agacée par l'emploi permanent de la première personne .
|
|
|
|
[L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger] |
|
|
Auteur |
|
Message |
parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
|
|
Posté: Mar 23 Mar 2010 21:50
Sujet du message: [L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Alors, voilà un roman bien particulier et suggestif, je dois dire que je m'attendais à quelque chose de plus, mais je le retiens quand même comme un livre à lire pour sa particularité, ce garçon si jeune qui éprouve les émotions et les sentiments d'un adulte. Son esprit sauf respect à sa génération considère les autres garçons stupides et idiots. Lui par contre a vécu des moments et des situations loin d’être positifs, qui peut-être l'ont forcé à devenir plus grand que ce qu’il est.
Pour ceci, je lui donne une cotation moyenne, parce que c’est ce point qui m'a frappé et pour ça en définitive je peux dire que oui, il ne m’a pas déplu.
|
|
|
|
[L'ATTRAPE-COEURS | JD SALINGER] |
|
|
Auteur |
|
Message |
gérard21
Sexe: Inscrit le: 06 Déc 2009 Messages: 10 Localisation: ILE DE FRANCE
|
|
Posté: Ven 19 Fév 2010 15:23
Sujet du message: [L'ATTRAPE-COEURS | JD SALINGER]
|
Commentaires : 1 >> |
|
Je dois avouer que je ne connaissais pas J.D. Salinger, avant qu'on annonce son décès récent. Devant les commentaires très admiratifs de son roman "L'attrape-coeurs" publié en 1951 et vendu à plus de 60 millions d'exemplaires dans le monde , j'ai décidé d'acheter cet ouvrage et de le lire rapidement. Ce qui fut fait.
Mon impression est qu'il s'agit effectivement d'un roman de grande qualité.
Pourquoi ?
Tout d'abord c'est un livre qui a pour thème l'adolescence. Le héros du livre Holden a seize ans et il promène son mal de vivre pendant les 237 pages du bouquin. Salinger sait rendre à merveille l'état d'esprit d'un jeune homme mal dans sa peau qui éprouve d'énormes difficultés à communiquer avec les autres qu'ils s'agisse de ses copains de collège, des filles qu'il s'évertue à draguer et des grandes personnes qui le regardent tantôt avec un
air soupçonneux, tantôt avec condescendance.
Chaque chapitre est consacré à une rencontre ou plutôt à une tentative avortée de rencontre avec une autre personne. Holden critique tout, semble être revenu de tout, voit toujours ce qui ne va pas chez les autres. Et pourtant à chaque instant on sent qu'il est en attente de l'autre, mais rien ne se passe. Evidemment Holden trouve des explications à tout. Mais son mal de vivre empire, sa solitude devient de plus en plus pesante, comme l'illustrent certaines phrases extraites du livre :
"En tout cas ça m'a encore foutu le bourdon et j'ai été à deux doigts de reprendre mon manteau et de rentrer à l'hôtel. Mais il était très tôt et je tenais pas à me retrouver tout seul." (p.99)
"Le hall était vide. Ça chlinguait comme cinquante millions de cigares refroidis. Je vous jure. J'avais toujours pas sommeil mais je me sentais mal foutu. Déprimé et tout. Je me disais que je serais presque mieux mort, tout compte fait." (p.106)
"Quand la môme Sunny a été partie, je suis resté un moment assis dans le fauteuil et j'ai fumé deux ou trois clopes. Ouais, je me sentais misérable. Je me sentais tellement vidé, vous pouvez pas vous imaginer." (p.114)
On pourrait multiplier les exemples.
C'est à la fois un livre sur l'adolescence, mais aussi sur l'incommunicabilité et sur la solitude.
Autre raison de la qualité de ce roman, c'est la grande subtilité avec laquelle Salinger dépeint des situations de la vie courante. Maintes fois au cours de ma lecture, j'ai retrouvé des impressions vécues lors de ma propre adolescence dans mes relations avec des camarades de classe, dans des tentatives d'approche des filles, dans le décalage permanent entre nos préoccupations et les discours des adultes.
Holden, derrière sa carapace, déploie une intelligence parfois féroce :
"Ernie est un grand gros type qui joue du piano. Un snobinard de première qui vous dira pas un mot si vous êtes pas un ponte une célébrité ou quoi. Mais le piano il sait en jouer. IL joue si bien qu'il est un peu à la noix en quelque sorte. Je sais pas trop ce que je veux dire par la mais c'est pourtant bien ce que je veux dire. Sûr que j'aime l'entendre jouer, mais quelquefois, son piano, on a envie de le foutre en l'air. C'est sans doute que parce que lorsqu'il joue, quelquefois, même ce qu'il joue ça vous montre qu'il est un gars qui parle seulement aux grands pontes." (p.94)
"Si vous voulez le savoir, je peux même pas supporter les aumôniers. Ceux qu'on a eus dans chaque école où je suis allé, ils avaient tous ces voix de prédicateurs foireux quand ils se lançaient dans leurs sermons. Bon Dieu, je déteste ça. Je vois pas pourquoi ils peuvent pas parler d'un ton naturel. Quand ils parlent ça fait tellement bidon." (p.116)
La seule personne qui trouve gré aux yeux de Holden, c'est sa petite soeur Phoebé. Devant elle, il est admiratif. Il est lui-même. Entre eux deux, les paroles, les gestes sont d'une pureté et d'une simplicité totales.
Phoebe est franche avec Holden elle perce ses comportements d'adolescent en révolte :
"La môme Phoebé a dit quelque chose, mais j'ai pas compris. Elle avait le coin de sa bouche contre l'oreiller et j'ai pas compris.
J'ai dit : "Quoi ? Sors ta bouche de là. Je comprends pas quand t'ouvres pas bien la bouche.
- Tu aimes jamais rien de ce qui se passe"
Qu'elle dise ça j'en ai eu le cafard encore plus.
"Mais si. Mais si. Dis pas ça. Pourquoi tu dis ça, bon Dieu ?
- Parce que c'est vrai. T'aimes aucune école. T'aimes pas un million de choses. T'aimes rien.
- Mais si. C'est là où tu te trompes. C'est là où tu te trompes totalement."
J'ai dit "Pourquoi faut-il que tu dises ça, bon Dieu". Ouah. J'étais tout démoli."
Plus loin, Salinger décrit l'émotion qui s'empare de son personnage lorsque sa petite soeur lui avance l'argent de ses cadeaux de Noël afin qu'il puisse se payer des transports. On touche du doigt l'extrême sensibilité de l'adolescence :
"- Bon Dieu, y a combien ?
- Huit dollars quatre vingt cinq cents. Non, soixante cinq cents. J'en ai dépensé un peu."
Alors brusquement je me suis mis à chialer. Je pouvais pas m'en empêcher. Je me suis arrangé pour que personne n'entende, mais j'ai chialé. La pauvre Phoebé ça lui a foutu un coup et elle est venue près de moi et elle voulait que j'arrête mais quand on a commencé pas moyen de s'arrêter pile. J'étais toujours assis au bord du lit et elle a mis son bras autour de mon cou, et j'ai mis aussi mon bras autour d'elle mais je pouvais toujours pas m'arrêter. J'ai même eu l'impression que j'allais claquer à force de suffoquer. Ouah, la pauvre Phoebé, je lui ai foutu les jetons. La fenêtre était ouverte et tout, et je la sentais qui frissonnait parce qu'elle avait rien d'autre sur elle que son pyjama." (p. 201). Emouvant n'est-ce pas !
La troisième raison qui fait que ce roman est un grand livre, c'est le style de l'auteur. Comme le lecteur a pu le comprendre en parcourant les quelques extraits ci-dessus, c'est un style familier, du langage courant, mais du langage courant d'étudiant, d'adolescent qui véhicule à merveille à la fois une intolérance chronique à l'égard des comportements des autres, une ironie grinçante et un extraordinaire besoin de communiquer, de découvrir, bref d'aimer ! Malheureusement le lecteur francophone perd certainement une grande partie des subtilités de la langue de l'écrivain, néanmoins, même à travers la traduction, transparaît cette vision du monde que peut avoir un jeune homme de seize ans dans les années 50, en marge de son milieu, mal dans ses pompes.
Quant au titre du livre "l'attrape-coeurs" il a sa source dans une chanson ou plus exactement dans une mauvaise compréhension des termes d'un poème de Robert Burns. Les termes exacts sont "Si un corps rencontre un corps qui vient à travers les seigles" et Salinger d'interpréter, via son héros : "Si un coeur attrape un coeur..."
Holden rêve alors d'un monde sans adulte :
"Je me représente tous ces petits mômes qui jouent à je ne sais quoi dans le grand champ de seigle et tout. Des milliers de petits mômes et personne avec eux - je veux dire pas de grandes personnes - rien que moi. Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. Ce que j'ai à faire c'est d'attraper les mômes s'ils approchent trop près du bord. Je veux dire s'ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. C'est ce que je ferais toute la journée. Je serais juste l'attrape-coeurs et tout. D'accord c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. D'accord, c'est dingue."
|
|
|
|
|
|
|
[L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger, Annie Saumont] |
|
|
Auteur |
|
Message |
kalistina
Sexe: Inscrit le: 29 Avr 2006 Messages: 620 Localisation: marseille
|
|
Posté: Ven 22 Jan 2010 12:52
Sujet du message: [L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger, Annie Saumont]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Holden Caulfield, 16 ans, s'est encore fait virer de son lycée... Il n'ose pas l'avouer à ses parents et doit donc attendre mercredi pour rentrer passer chez eux les fêtes de Noël. Ce sont trois jours d'errance et de questionnements qui commencent.
Holden est un ado, il rejette ce et ceux qui l'entourent, ses copains de chambre sont de pauvres types, les profs sont barbants, son père fait un métier qui ne sert qu'à flouer les gens pour aller jouer peinard au golf le dimanche... Bref, jamais content, un ado, quoi. Certains trouvent tout de même grâce à ses yeux, comme sa petite soeur Phoebe, qu'il adore. Cet attachement est vraiment touchant! On voit d'ailleurs à plusieurs reprises qu'il n'est pas si odieux qu'il le prétend envers les autres, notamment lorsqu'il s'inquiète de la peine qu'éprouvera sa mère lorsqu'elle le saura viré encore une fois.
Au départ, j'ai souri à lire le style de l'auteur, c'est véritablement un ado qui s'exprime! Bien que ma traduction utilise des expressions vraiment datées... J'aurais été ado, j'aurais trouvé ce roman terriblement ringard à cause de ça. J'ai aussi été touchée par le désarroi de Holden, qui tente de jouer aux adultes, mais qui a des réactions et réflexions d'ado, voire d'enfant parfois. Il est finalement très seul, et on a envie de l'aider, bien qu'on sache qu'il ne nous écoutera pas...
Cela dit, je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce roman, je dirais même qu'il n'aurait pas fallu qu'il soit plus long, sinon j'aurais décroché. Je comprends qu'un tel style ait pu être novateur à sa sortie en 1951. Mais je ne me suis pas reconnue en Holden et je pense que je me serais encore moins identifiée à l'adolescence (j'étais moins tolérante, je l'aurais juste pris pour un gosse de riche en pleine crise idiote!).
J'ai recopié ci-dessous un petit passage qui me semble assez représentatif, et du style et des idées : Holden évoque ici l'ambiance dans les collèges de garçons.
"Y a que des types foireux, et tout ce qu'ils font c'est étudier afin d'en savoir assez pour arriver plus tard à s'acheter une saloperie de Cadillac, et faut prétendre que ça vous embête si l'équipe de foot a perdu, et on glande du matin au soir à baratiner sur les filles et sur l'alcool et le sexe, et on forme des petits groupes merdiques de soi-disant copains qui se serrent les coudes".
|
|
|
|
|
|
|
[L'attrape-coeurs | Salinger] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Faelivrin
Sexe: Inscrit le: 08 Jan 2008 Messages: 94 Localisation: Allemagne
|
|
Posté: Mar 12 Mai 2009 17:33
Sujet du message: [L'attrape-coeurs | Salinger]
|
Commentaires : 1 >> |
|
Je n'ai pas réussi à finir ce livre, je ne supporte pas ce style, mais je pense que c'est plutôt à cause de la traduction, les expressions argotiques utilisées ne "collent" pas du tout en français. Je vais peut-être essayer de le lire en anglais si j'en ai l'occasion.
|
|
|
|
[L'Attrape -coeurs | Jérôme David Salinger] |
|
|
Auteur |
|
Message |
maroni
Sexe: Inscrit le: 02 Jan 2009 Messages: 936 Localisation: Paris
|
|
Posté: Sam 07 Mar 2009 13:52
Sujet du message: [L'Attrape -coeurs | Jérôme David Salinger]
|
Commentaires : 0 >> |
|
L'Attrape-coeurs (The Catcher in the Rye) est Le livre à ne pas manquer tant son retentissement a été grand auprès du cercle bibliophile international, occidental depuis sa parution début 1950.
L'histoire qu'il raconte est celle d'une errance, celle de Holden Caulfied, renvoyé de son college et qui n'ose pas le dire à ses parents. Seize ans, passage au stade pré-adulte, une quête parfaitement décrit par Sallinger.
D'ailleurs, le roman est écrit à la première personne, ce qui sera fort remarqué par les lecteurs de l'époque. Alors Sallinger=Holden Caulfield ?
A ne pas rater.
|
|
|
|
[L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger] |
|
|
Auteur |
|
Message |
andras
Sexe: Inscrit le: 20 Sep 2005 Messages: 1800 Localisation: Ste Foy les Lyon (69) -- France
|
|
Posté: Dim 13 Avr 2008 19:45
Sujet du message: [L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger]
|
Commentaires : 0 >> |
|
J'ai fini par lire ce fameux livre dont j'avais tellement entendu parlé ! Ca m'a pris pas mal de temps car mes journées étaient très chargées et je n'arrivais à lire que quelques pages à la fois, souvent très tard dans la nuit, avant de m'écrouler de fatigue. Mais cette lente progression dans le livre, ainsi que mes propres préoccupations, ont été propices, il me semble, à une sorte d'"empathie" avec le jeune protagoniste de cette histoire, Holden Caulfield, un lycéen en rupture de ban avec la société. Le livre relate les 3 ou 4 jours qui suivent sa nouvelle éviction d'un "collège" près de New-York et son errance dans cette ville où il tente de renouer un contact humain et fraternel avec des personnes de sa connaissance ou des inconnus. C'est écrit à la première personne et Holden s'exprime dans un langage qui ressemble à celui des jeunes d'aujourd'hui alors que l'action se passe juste après la 2nde guerre mondiale. C'est un livre étonnant autant par sa forme que par son fond. Les scènes avec sa jeune soeur sont particulièrement attachantes. On sent qu'Holden aimerait bien "recoller" à la réalité mais son regard acéré et amer l'empêche de trouver une place où il pourrait rester. D'où son mouvement perpétuel dans ce livre. Par plusieurs côtés, ce livre m'en rappelle un autre que j'ai adoré : "Roman avec Cocaïne" du russe Agueev. Deux livres qui permettent de mieux percevoir, sinon comprendre, cet état étrange qu'est l'adolescence.
|
|
|
|
|
|
|
[L'Attrape-Coeurs | J. D. Salinger, Annie Saumont] |
|
|
|