C'est le premier roman de cet auteur que je lis et j'ai bien aimé le livre.
Le personnage principal, ancien boxeur, agent de police à L.A. va participer à une longue enquête (de 1946 à 1949) pour retrouver le meurtrier d'une jeune femme, appelée le Dalhia Noir par la presse, le corps coupé en deux et abandonné dans un terrain vague. Je ne l'ai pas trouvé particulièrement sympathique avec une trop forte tendance aux "brutalités policières", même s'il a ses limites qui lui vaudront une période de purgatoire auprès de ses collègues.
C'est une histoire difficile à suivre, entre mensonges et manipulations, mais aussi très bien écrite, plus approfondie que bien d'autres polars.

J'avais lu le quatuor du LAPD à sa sortie, et j'ai envie de le relire 18 ans plus tard, en ayant lu quasi tous les Ellroy et connaissant son histoire.
Le Dahlia noir, le 1er de la série, est véritablement un chef d'oeuvre dans l'écriture, le ryhtme, le découpage (sans vouloir faire de mauvais jeu de mot) et bien sur ces flics du LAPD, je n'aurais aimé en rencontrer aucun ! J'ai donc dévoré ce tome, et vais très vite me plonger dans les suivants.

Et oui, j'ai lu un paquet de Ellroy avant d'attaquer son plus célèbre roman. Et c'est à classer dans les chef d'oeuvre, sans équivoque. C'est comme à l'accoutumée superbement écrit, l'intrigue est passionnante à suivre et les différents personnages, le narrateur plus particulièrement, une véritable profondeur d'âme. Je viens donc de me commander "le grand nulle part", étant déjà en possession de "L.A confidential".

Premier roman que j'ai lu de cet auteur, et qui m'avait un peu déconcerté à l'époque, tant l'histoire est complexe.

A partir d'un fait divers authentique, la découverte d'une jeune femme, surnommée "le Dahlia noir", assassinée et mutilée dans un terrain vague de Los Angeles, James Ellroy va construire un roman très noir, très violent et qui tient en haleine le lecteur. Pour mener l'enquête, deux policiers surnommés
Feu et Glace, anciens boxeurs.
Dans ce livre J la ville de Los Angeles et le monde d'Hollywood ne ressortent pas grandis.

Le Dahlia Noir est un livre noir, voire sordide. Allant plus loin que l'enquête policière, il dépeint une Amérique des années 40 sombre, violente, raciste, sale et des personnages plein de faiblesses, hantés par autant de démons que ne l'est l'auteur de l'ouvrage. Une intrigue parfois tirée par les cheveux avec des rebondissements deus ex machina mais il n'en reste pas moins que ce livre est une œuvre majeure , déjà rien que par ce que l'auteur y a mis de lui-même, de sa douleur et de son histoire. En effet, ce livre, dédicacé à sa mère, lui sert d'exorcisme (d'exutoire ?) de son meurtre, non résolu, lorsqu'il avait 10 ans. L'histoire nous est racontée au travers des yeux de Bucky Bleichert, à la première personne, qui force le lecteur à s'identifier à lui, tout comme James Ellroy.

Petit reproche à faire au niveau de la traduction : cette habitude énervante de traduire des noms de lieux anglais en Français. Ici le cas avec les lettres géantes de la colline d'Hollywood, traduites par Terres d'Hollywood, alors que le texte initial est Hollywoodland, le land ayant été enlevé en 1949. Avoir traduit ce terme revient au même pour moi que de traduire le nom des rues en Français : cela sonne faux. Le traducteur ne l'a pas fait pour les rues, alors pourquoi Hollywoodland ? Cela sonne d'autant plus faux ici que le retrait des lettres land, marquant la fin d'une époque à Los Angeles, est un point culminant du livre, moment où Bucky est en train de découvrir le calvaire enduré par Elizabeth Short.

Comme dans un vieux film américain pour l'ambiance, les personnages, la narration et de petits passages comme dans les experts! Glauque à souhait!

Un peu trop gore pour moi, et beaucoup trop long, la lecture de ce classique du genre a été laborieuse... J'ai persévéré malgré le dégoût que m'inspire l'histoire. C'est très bien ficelé et très bien écrit, je dois le reconnaître, et on se laisse gagner par la curiosité.

Le Dahlia noir avait un nom : Elizabeth Short. C'était une apprentie comédienne de 22 ans, retrouvée morte et atrocement mutilée dans un terrain vague de Los Angeles, le 15 janvier 1947. Quarante ans plus tard, le romancier James Ellroy s'inspire de ce fait divers et signe Le Dahlia noir, roman excessif, d'une rare noirceur, récit d'une double obsession : celle de deux flics qui se font littéralement ronger par ce meurtre sordide et leur enquête, et celle de l'auteur marqué à jamais par le meurtre non élucidé de sa mère, quand il avait 10 ans. Car résoudre l'énigme criminelle la plus célèbre d'Amérique n'est pas ce qui intéresse Ellroy, son but est d'exorciser son passé, son récit est cathartique (la postface du livre, rédigée par Ellroy en 2006, est très éclairante sur ce point).

Ellroy nous plonge ainsi dans le Los Angeles des années 50, la "cité du péché" qui corrompt, non sans délice pour le corrompu : flics pourris, politiciens véreux, tueurs déments, filles faciles, femmes fatales, amours troubles, racisme, luttes d'influence, lesbianisme, nécrophilie, sadisme et, à chaque page, une violence poisseuse, presque insoutenable, qui colle à l'intrigue et aux personnages. Cette lecture est une expérience singulière, une descente au plus profond de la noirceur humaine, vers le mal, le vice et la violence. Les mots sont durs, les phrases sèches et froides, le style sophistiqué, glacé et sexy à la fois, et le lecteur, voyeur troublé, a du mal à suivre et parfois même à comprendre.

L'intrigue, complexe et poisseuse, tourne autour de deux flics ex-boxeurs. Le premier (Bucky Bleichert) sait que le second (Lee Blanchard) n'est pas clair. Lui-même n'est pas net d'ailleurs, s'amourachant d'une héritière ressemblant étrangement au Dahlia. Et entre les deux hommes, la belle Kay dont le cœur et le corps balancent... Trio amoureux dont l'évolution des relations sous-tend l'intrigue. Rencontre entre les deux équipiers, découverte du corps de Betty Short, débuts de l'enquête : les 230 premières pages sont intenses. Puis Lee disparaît et Bucky sombre... et mon intérêt a sombré aussi. Trop noir, trop violent, trop long... J'ai lu la seconde moitié au plus vite, partagée entre l'envie de savoir et l'envie d'en finir.


le cri du lézard

Le Dahlia Noir est le premier épisode d'un ensemble de quatre romans intitulé Le Quatuor de Los Angeles, regroupant Le Grand Nulle Part, L.A. Confidential et White Jazz.

Ca y est, j'ai enfin lu ce fameux Dahlia Noir. Et je suis déçue.
Il parait que c'est un livre ultra sombre et glauque. Bof (ou alors j'ai lu beaucoup trop de livres d'horreur et de fantastique dans ma jeunesse).
Je me suis ennuyée durant les 3/4 du livres et j'ai vraiment croché seulement dans le dernier quart.
Je me demande vraiment si ce livre est réellement bien du point de vue littéraire ou si les critiques et l'opinion publique ont décidé que c'était un super livre du fait que l'auteur y parle de l'assassinant de sa propre mère.

J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans ce polar d'un genre très particulier. Il faut dire que personne n'est vraiment sympathique dans cette histoire et cette enquête n'en finit pas de déboucher sur des fausses pistes. Et le tout avec une abondance de détails qui parfois confine à la maniaquerie. Petit à petit, malgré tout, je me suis attaché aux incessantes allées et venues de ce boxeur qui n'en est plus un, faux-inspecteur et vrai looser, qui fout sa vie en l'air pour une silhouette drapée de noir avec une barette jaune dans les cheveux. Mais voilà qu'Ellroy accumule les invraisemblances dans les derniers chapitres, batissant une fin hollywoodienne à un roman noir qui méritait mieux que cela, à mon avis. Je n'ai pas rencontré le chef d'oeuvre que l'on m'avait annoncé. Tant pis ...