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Les notes de lectures recherchées |
2 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
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[La bibliothèque: Roman | Hubert Bari] |
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Auteur |
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Message |
Ginaluna
Inscrit le: 07 Nov 2005 Messages: 283
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Posté: Mar 13 Nov 2007 11:38
Sujet du message: [La bibliothèque: Roman | Hubert Bari]
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Commentaires : 0 >> |
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Poignant.
C'est tellement criminel de réduire à feu et à sang une ville qui m'est si chère.
C'est encore plus criminel d'incendier une bibliothèque, temple des livres, de la sagesse et de la connaissance, qui renfermait les plans de la première imprimerie de Gutemberg, et le magnifique et inestimable "Jardin des Délices" d'Herrade Landsberg.
Folie des hommes et de la guerre.
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[La bibliothèque: Roman | Hubert Bari] |
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Auteur |
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Message |
apo
Sexe: Inscrit le: 23 Aoû 2007 Messages: 1959 Localisation: Ile-de-France
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Posté: Mar 13 Nov 2007 8:13
Sujet du message: [La bibliothèque: Roman | Hubert Bari]
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Commentaires : 0 >> |
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Reconstruction romanesque de la destruction de la bibliothèque de Strasbourg, sous le siège prussien de 1870, à travers la fiction du journal posthume du conservateur Auguste Saum, personnage réel. Il est surtout question de la richesse de cette bibliothèque détruite par le feu à l'instar d'Alexandrie, Cordoue et, plus près de nous, Saint-Pétersbourg et Sarajevo; richesse des incunables de Gutenberg, mais surtout du plus précieux des manuscrits, le Hortus Deliciarum du XIIe siècle. C'est autour de ce trésor que se déroule l'intrigue, car l'auteur, en reprenant une rumeur notoire, le veut sauvé par l'intuition de Saum, disparu de nouveau au grand damn du bibliothécaire exilé, enfin déplacé au gré de l'Histoire, de Leipzig jusqu'à Moscou: deux fois sauvé des flammes de la fureur des hommes, enfin détruit par un feu non guerrier.
La fiction du journal de Saum est très intéressante, surtout en ce qu'elle rappelle des événements largement oubliés: la richesse de la bibliothèque de Strasbourg et sa destruction. Elle occupe également plus de trois quarts du roman, même si elle pâtit d'un style parfois un peu lourd - que l'on peu cependant considérer comme un recours de fiction pour rendre véridique le journal.
Par contre la poursuite du manuscrit, donc le coté "policier" qui la suit, semble bâclée et décousue par rapport au corpus. Son déroulement ne possède pas assez de suspens pour transformer le livre en policier à part entière, donc il me paraît un ajout assez inutile. Une reconstruction plus poussée des études des savants strasbourgeois (y compris de Saul) sur Gutenberg dans leur ville m'aurait passionné davantage.
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