A la Ferme du manoir, les animaux se révoltent : fini de servir les humains ingrats et tyranniques !
On met alors en place de façon démocratique des Commandements, garantissant la liberté et l'égalité de chacun au sein de la ferme des Animaux, rejetant l'ancienne vie d'avec les humains. Mais, peu à peu, le pouvoir fait tourner la tête à certains...
Il s'agit là d'une fable politique, ayant pour base de réflexion le pouvoir en général : une société peut-elle vivre sans chef ? ce chef peut-il ne pas se montrer tyrannique, manipulateur, sectaire ? Un livre qui fait réfléchir, sans doute pessimiste, mais toujours d'actualité.

Quand les animaux d'une ferme se révoltent et s'entendent pour retrouver leur liberté, c'est unanimement qu'ils éditent sept commandements qu'ils se jurent de respecter.

Petit à petit, certains animaux érigent de nouvelles lois et s'emparent du pouvoir...

Un récit métaphorique très fort !

En voulant faire une critique du stalinisme, Orwell arrive à faire de cette fable une critique de la société actuelle 66 ans plus tard.

On entre dans l'histoire avec amusement, mais on ne tarde pas à rire jaune. Elle montre magistralement comment une utopie généreuse- et on voit vite à laquelle elle se réfère- peut être dévoyée jusqu'à devenir une tyrannie impitoyable,;comme il i est facile de faire dire aux faits ce qui arrange le chef et de manipuler les gens.

Pour moi, c'est un conte philosophique facile à lire et très réussi ( j'avais trouvé " 1984 " un peu long).

Cet apologue aboutit dans un grand livre qui peut être lu à plusieurs niveaux : l'histoire en soi peut même plaire à un public de jeunes, mais c’est pour les adultes qu’Orwell l'écrit. Et si les personnages et les événements narrés reflètent la fin tragique de la Révolution Russe, le roman peut être lu comme une parabole de toutes les révolutions qui partent avec de grands idéaux et ensuite, qui finissent dans les mains d'hommes forts et leurs bandes d'arrivistes qui, en fin de compte, se comportent ni plus ni moins comme les représentants du régime à peine renversé.

J'avais bien tort d'avancer à reculons vers ce bel apologue sur l'utopie qu'a pu représenter un jour l'U.R.S.S.
A l'instigation des cochons, les animaux d'une ferme, mal nourris, exploités, maltraités, se révoltent et chassent leur fermier alcoolique Jones et ses valets malhonnêtes.
Ils vont rebaptiser le ferme "du Manoir" "La Ferme des animaux", se pourvoient d'un hymne, de sept commandements, et se proposent de vivre dans l'égalité, le respect mutuel et une sorte de communisme, une coopérative, où aucun d'eux ne pourra être amené à être exploité. Cette utopie engendre de l'émulation, du stakhanovisme (la figure du cheval Malabar est à cet égard très émouvante), et la prospérité commence à lui donner raison...
Mais l'antagonisme entre les deux cochons Napoléon et Boule-de-Neige commence à être gênant, et quand le second est chassé, très curieusement, la démocratie à la ferme commence à battre de l'aile...

Je suis très contente d'avoir lu cet apologue, bon pendant de 1984.

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Brétigny-sur-Orge - 11/10/2008

Un certain juin eut lieu en A,gleterre la révolte des animaux.

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Brétigny-sur-Orge - 11/10/2008

Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux.

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Brétigny-sur-Orge - 11/10/2008

UN certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime.

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Brétigny-sur-Orge - 11/10/2008

Voilà un autre titre emblématique de la littérature de George Orwell, encore une fois très effrayant, mais qui offre un cadre moins lourd que celui de 1984. On peut même aller jusqu'à avancer que "La ferme des animaux" est sur certains thèmes une version épurée de 1984, mais l'auteur a su insufler à son ouvrage une vie propre. Un livre d'actualité, montrant comment un sytème peut très vite dériver...

A découvrir ou re-découvrir...

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Morsang-sur-Orge - Date du lâcher : 14/10/2007

Une réflexion à méditer sur le totalitarisme....

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 21/10/2007

Un livre distrayant qui n'a pas la même profondeur que "1984" du même auteur mais qui s'attaque dans une joyeuse satire aux méfaits et même aux crimes du capitalisme et du stalinisme. Mais en observant comment la bande des cochons s'arroge le pouvoir dans le "Soulevement" de la ferme, c'est peut-être aussi à une certaine (auto)critique (involontaire ?) du léninisme à laquelle se livre Orwell.

J'adore... comment ne pas aimer cette "parodie" de l'histoire du communisme en URSS.....
drôle, triste, j'ai vraiment eu envie d'y croire jusqu'au bout.... (et je crois que je veux toujours y croire)...
A bas les cochons....