La Seconde Guerre Mondiale est finie. Le procès de Nuremberg s'est ouvert pour juger les principaux responsables nazis.
Mais bien d'autres nazis, d'anciens SS, ont fuis, notamment en Amérique du Sud.
Léa décide d'aider son amie Sarah qui est décidée à se venger des tortures qu'on lui a infligées dans le camp de Ravensbrück. Elles se retrouvent donc en Argentine sous le régime de Péron qui facilite la clandestinité des nazis.

En cette année 1944 les représailles contre la Résistance seront terriblement dures et Léa perdra de nombreux compagnons. Le débarquement puis la libération de Paris n'apporteront pas le soulagement tant attendu.
A noter un changement dans le style de ce troisième tome où la vie des personnages (aux rencontres de hasard bien providentielles) se trouvent mêlée à quelques chapitres consacrés à des comptes-rendus historiques sur les chefs de la Résistance et les actions de leurs groupes au moment du Débarquement, ou comme le rappel de l'important bombardement de Paris par l'aviation allemande dans les jours qui ont suivis sa libération.

"101, avenue Henri-Martin"
Depuis le domaine familial de Montillac dans le bordelais ou l'appartement parisien de ses tantes, Léa poursuit ses activités dans la Résistance. Elle bénéficie de l'aide de son amie Camille et de la protection de son oncle, le père Adrien, et de celle de son ami François Tavernier.
Tout n'est pas facile en ces années 1942-début 1944 où la répression allemande et de la Milice est de plus en plus forte mais, pour Léa en tout cas, il est possible encore de connaître quelques moments de joie et de faire des repas savoureux détonants par rapport aux difficultés d'alimentation de la majeure partie de la population.

Ce premier tome couvre la période de 1939 à 1942.
Léa Delmas a grandi dans un domaine viticole du bordelais et c'est là qu'elle va tomber amoureuse au moment où les bruits de guerre se font de plus en plus persistants.
Mais c'est depuis Paris qu'elle apprendra le déclenchement des hostilités et qu'elle rejoindra la multitudes des réfugiés dans un exode sous la menace de l'aviation allemande.
La proximité de la demeure familiale de la ligne de démarcation lui donnera la possibilité de passer fréquemment en zone libre, sur sa bicyclette bleue, et de faire passer des messages.
Une vision un peu trop romantique de la Résistance...

Ouf, heureusement que c'est le dernier de la série, l'auteur ne pouvait pas descendre plus bas, c'est la première fois depuis au moins 20 ans que je ne termine pas un livre; d'un ennui mortel! Et mal écrit avec ça. J'ai regardé quand même la fin pour être sure qu'elle ne recommence pas; mais apparemment c'était bel et bien le dernier voyage et pour moi le dernier Régine Deforges!