Ce petit ouvrage m'avait interpelé par son côté décalé. Après lecture, ce sentiment est bien confirmé. L'ouvrage, publié originellement il y a 9 ans maintenant, se veut un recueil de réflexions d'un cycliste, principalement urbain, mais parfois aussi à la campagne
Ses réflexions sont très variées, allant du souvenir nostalgique de l'enfance à vélo au récit des difficultés à faire du vélo en vile, en passant par les revendications cyclistes ou les invitations à quitter l'automobile pour le deux-roues non motorisé via un imposant et diversifié argumentaire.
Le propos est globalement convaincant, mais l'ensemble souffre d'un style assez particulier, parfois facile et agréable à lire mais parfois assez alambiqué et difficile à comprendre.
Un ouvrage qui mérité que l'on s'y intéresse pourtant !

Un petit recueil de textes au ton tantôt humoristique, tantôt revendicateur voire militant. Pratiquant le vélo en ville, expérimentant l'hostilité générale au développement de ce mode de transport, je me retrouve dans quasiment toutes les situations. C'est très bien écrit, Didier Tronchet n'est pas seulement un bon dessinateur BD, mais aussi un chroniqueur au style fleuri et riche.
Mes petits bémols :
- Parisiano-centrisme
- il n'y a pas de place aux autres pratiques du vélo que celle du vélo urbain. Quid du cyclotourisme, cyclo-camping, mais aussi cyclisme ?...

Le vélo n'est pas seulement un moyen de transport alternatif, c'est aussi et surtout une philosophie.
L'auteur nous montre qu'il est possible de se déplacer autrement (au cas où nous ne le savions pas), sans le stress automobile. Le vélo permet de redécouvrir la ville, et de sortir du concept auto-boulot-auto-dodo.
J'ai trouvé ce livre sympa, puisque je suis cycliste. Mais j'y ai quand même appris une nouvelle façon de voir, plus poétique, moins le nez dans le guidon.