Ce deuxième volume, qui m’a laissé un peu sur ma faim, clôture l’éducation de Jamère. Le livre est bien écrit, agréable, suffisamment pour rester scotché aux pages. Mais était-il nécessaire d’y en avoir autant ? la prolixité est ma principale critique.
Les décors sont bien décrits et le monde de l'Académie est phénoménal: avec une touche un peu « rowlingesque », Hobb décrit parfaitement le monde des jeunes garçons, avec les petites alliances et les rivalités qui sont tellement vraies, me faisant revenir aux jours d'école. Vraiment avec grande habilité et beaucoup d’agrément, il faut le dire.
J'ai préféré Fitz (l’Assassin Royal) à Jamère, j'ai très bien apprécié Dewara, Spic et le père et l’oncle de Jamère, vraiment deux personnages d'autre temps. Caulder est particulièrement odieux, mais ça fonctionne bien, tout comme les jeunes du dortoir. Epinie me laisse interdit : un peu trop excessive, encore plus que Patience (A.R.), mais ça fonctionne bien aussi.
Un grand désappointement pour la femme-arbre, jamais présente au bon moment et, surtout, pour la fin : 4 chapitres où tout se trouve et de plus, qui donne un fameux coup d’éponge à l’histoire mastodonte passée.
Que reste-t-il, donc ? Un long roman, plaisant, par certains côtés original (mais, en grande partie, déjà écrit par Hobb), avec de beaux dialogues mais guère plus à se mettre sous la dent.
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