Ce livre est la rencontre entre un jeune homme qui n’a pas de mère et un père qui ne s’intéresse qu’a lui et un marchand qui vit seul en dessus de sa petite boutique. Leur amitié va les mener où ils ne pensaient même pas. J’aime beaucoup ce mélange de génération, de culture, de tout. Vit lu, bien lu…

J'avais vu le film, que j'avais beaucoup apprécié. Le livre est touchant et montre la beauté des personnages rencontrés, avec leur profondeur (et leur simplicité aussi).

Bref, j'aime bien.

Un très beau et doux récit sur l'espoir, la tolérance, l'amitié; un récit très sage qui porte vers l'avant et donne à la fois de la force et de la légèreté.

Un petit livre bien sympathique sur les difficultés à s'émanciper pour un jeune garçon juif que son père ne parvient pas à aimer comme il le devrait.
Habitant d'un quartier pauvre, Moïse se lie d'amitié avec l'épicier Arabe du coin, Monsieur Ibrahim qui ne jure que par le Coran.
Tolérance, amitié, sagesse, humour, pas mal d'ingrédients qui font de ce livre une bonne recette !

Extrait

"Dans l'épicerie, "Arabe" signifie ouvert la nuit et le dimanche"

Histoire simplette au premier abord qui en fait aborde pleins de sujets différents.
Je l'ai même lu une deuxième fois pour mieux le savourer. :-)

Ce livre a un avantage : il est bien écrit et se lit vite (1 heure suffit).
Ce livre a un inconvénient : il est écrit (trop) vite et c'est un peu vain.

Après lecture je me suis demandé si l'éditeur l'a publié uniquement parce que c'était un EE Schmitt ou parce qu'il pensait que le contenu ferait mouche.
Certes l'histoire, celle d'un pré-adolescent qui, délaissé par ses parents, se trouve un père de substitution en la personne de l'épicier 'arabe' de sa rue, est mignonne, touchante, amusante. Certes le style est amusant mais la brièveté du propos a contraint l'auteur à plusieurs raccourcis et incohérence et pour imager un peu vulgairement mon sentiment général çà ne pisse pas très loin.
Raconter une histoire cohérente en peu de mots n'est pas à la portée de tous. N'est pas noveliste qui veut.

Un texte bref qui, dans beaucoup de passages, réussit à donner le goût de la poésie, un récit épuré pourtant aux tons délicats. Si c’était une peinture, il pourrait être une aquarelle.
Mais on y rencontre les thèmes chers de « La Vie devant soi », écrit bien des années avant celui-ci. A choisir lisez plutôt ce dernier et vous serez réellement pris par sa poésie.

Un jeune garçon, abandonné ou presque par ses parents... Qui s'appelle Momo... Qui se lie d'amitié avec une vieille personne qui a son franc parler... Un personnage est juif, l'autre musulman... Ca ne vous fait penser à rien? Si? A La vie devant soi de Romain Gary, évidemment... mais je ne pense pas que ce doive être perçu comme un plagiat, plutôt comme un hommage.
C'est vraiment la même idée, sauf qu'ici les rôles sont inversés (Momo est juif et Ibrahim est musulman). On a le même cadre, dans un quartier populaire, avec les prostituée au grand coeur pas loin. C'est la rencontre de deux âmes seules, qui n'ont rien d'autre en commun au départ et qui finissent par tisser un beau lien d'amitié.
La langue est épurée, un peu gouailleuse, mais sans pathos ; c'est ce qui donne une belle émotion à ce qui aurait pu être un cliché larmoyant. C'est tout de même un peu convenu, ces phrases, mais j'aime bien! Exemples :
"[...] pourquoi on dit que vous êtes l'Arabe de la rue, si vous êtes pas arabe?
- Arabe, Momo, ça veut dire "ouvert de huit heures du matin jusqu'à minuit et même le dimanche" dans l'épicerie."
"Sourire, c'est un truc de gens riches, monsieur Ibrahim. J'ai pas les moyens".
Un seul bémol : c'est trop court! On dirait un roman à la Amélie Nothomb, où l'éditeur essaie de vous faire croire qu'il ne vous a pas roulé en imprimant en taille 28 et en faisant des marges de folie. Il faut simplement avoir à l'esprit qu'on s'apprête à lire non pas un roman mais une jolie nouvelle :-)

Momo c'est Moïse ou Mohammed? il faut lire ce livre pour le savoir, un conte moderne où tout ne se termine pas si mal finalement ?
des religions qui ne s opposent pas mais se complètent, des croyants qui partagent leurs doutes, quel les personnages sont forts et attachants, m^me le père avocat est finalement une plaie ouverte ...

Ce court récit fait partie d'une série de quatre livres (1er volet : Milarepa - 3e volet : Oscar et la dame rose - 4e volet : L'enfant de Noé) qu'il a intitulée Le cycle de l'Invisible.

Beau et touchant, il raconte l'histoire d'une amitié improbable entre un vieil épicier arabe et un jeune garçon juif de douze ans et s'en va guigner vers les chemins du soufisme.

Une histoire très poétique qui redonne foi en l'espèce humaine