Ce livre a été écrit dès 1946 par Wladyslaw Szpilman, célèbre pianiste de Radio Varsovie en 1939, à partir de ses propres souvenirs.
Son histoire, étroitement liée à celle du ghetto de Varsovie, et de la ville elle-même, est très bien respectée par le film qui en a été tiré.
Avec son écriture sobre on voit la montée progressive des horreurs commises par les Occupants et leurs alliés.
L'ajout, en fin du livre, d'extraits du journal de Wilm Hosenfeld, l'officier allemand qui lui procurera nourriture et son vieux manteau d'uniforme allemand (qui a failli coûter la vie à l'auteur au moment de la libération de la ville), on découvre qu'il n'ignorait rien de du sort des personnes déportées.

2e essai de lecture, réussi !
Pourquoi d'ailleurs avais-je arrêté le premier...

Un livre indispensable. Ecrit par le pianiste juif polonais Wladyslaw Szpilman, et mis sous le boisseau à peine édité en 1946...
Dans ce récit, ce journal, Szplman nous délivre ce qu'a été sa vie, jour après jour, pendant l'enfer du ghetto de Varsovie, puis l'écrasement de presque toute la ville par les nazis lors des années 1940-43.

Son témoignage est très vivant et donne à penser. Non sur sa véracité, mais sur tous le sujets qu'il remue, comme par exemple : comment un peuple féru de culture peut suivre un monstre, et décimer consciencieusement et méthodiquement un autre peuple ?

Ce témoignage est fort, dur à lire, certes nécessaire.
D'autre part ce n'est pas une accumulation d'horreurs, mais la captivante histoire d'un homme qui, de façon incroyable, réussit à passer à travers toutes les mailles du filet.