L'été 1914 (fin) - épilogue
Alors que Jaurès vient d'être assassiné et que la mobilisation générale est décrétée dans tous les pays belligérants, Jacques, le révolutionnaire socialiste, espère encore par une action d'éclat rétablir la paix, même si les premiers combats ont fait leurs premières victimes.
Dans cette période agitée o tout s'accélère, quelle place pourra-t-il accorder à l'amour ?
Dans la seconde partie, épilogue, on se retrouve à l'état 1918 avec son frère Antoine, médecin-major, dans un hôpital loin du front, auprès de gazés, à suivre les ravages pulmonaires de l'ypérite et les violents combats des derniers mois de la guerre.
Un dernier tome où les désillusions et les introspections des deux frères marquent leur désespoir, surtout sachant l'échec de paix universelle de la Société des Nations voulue par le président américain Woodrow Wilson.

La mort du père - L'été 1914
Dans la première partie, face à la longue agonie de son père, Antoine, devenu un médecin respecté, s'interroge. Doit-on dire la vérité à un malade sur la gravité de son état ? Quelle attitude tenir face à l'euthanasie ?
Dans la seconde partie, on suit son frère, Jacques, qui vit à Genève dans les milieux révolutionnaires européens qui sont très tôt informés des possibles répercutions de l'attentat de Sarajevo. Après quelques missions à travers l'Europe il se retrouve à Paris pour recueillir des informations et faire des rapports sur l'état d'esprit des Français. C'est là qu'il va renouer des relations avec son frère qui ne partage pas ses points de vue.
Jacques est farouchement opposé à la guerre et fonde ses espoirs dans le socialisme, dans l'Internationale ouvrière, dans la grève universelle de tous les peuples menacés par ce conflit soutenu par les gouvernements capitalistes.
Un livre très marqué par le pacifisme incarné par Jacques et qui décrit parfaitement les rouages de la diplomatie et des alliances qui d'un conflit qui aurait pu être localisé à l'Autriche te à la Serbie a dégénéré en Première Guerre Mondiale.

Le cahier gris - Le pénitencier - La belle saison - La consultation - La Sorellina
Le début d'une saga familiale au début du XXème siècle dans laquelle on trouve une famille placée sous l'autorité du père, fervent catholique, et ses deux fils que dix ans séparent : l'aîné Antoine, calme et réfléchi, âgé d'une vingtaine d'années, futur médecin et le cadet, Jacques, plus impulsif, plus rêveur.
A côté, vit une famille de protestants dont le fils Daniel, est le meilleur ami de Jacques.
Ce premier tome conduit les enfants jusqu'à l'âge adulte avec les crises de l'adolescence et l'éducation telle qu'elle était menée à cette époque.
Un gros pavé à lire mais l'auteur rend les personnages si attachants que les pages défilent rapidement.