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Les notes de lectures recherchées |
2 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre :
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[Walter Appleduck. 2, Un cow-boy dans la ville | Fabcaro...] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Lun 12 Oct 2020 17:46
Sujet du message: [Walter Appleduck. 2, Un cow-boy dans la ville | Fabcaro...]
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Un Indien dans la ville.
Pastichant le titre du film français « Un Indien dans la ville » considéré par la critique américaine comme l’un des plus mauvais films jamais réalisés, Fabcaro attribue le rôle du bon sauvage à Billy, adjoint au shérif d’un bled paumé, cow-boy totalement déplacé dans une grande ville américaine où il est invité par son stagiaire, Walter Appleduck. Tout est prétexte à quiproquos, décalages, comique de répétition. Billy transpose sa vision étriquée du monde, pleine de préjugés et de stéréotypes, d’approximations et d’exagérations dans toutes les couches de la bonne société qu’il traverse en lourdaud patenté, de la mère de Walter dont il ne comprend rien au langage soutenu, à l’inauguration d’une exposition d’art moderne, à l’hypermarché, au restaurant, à l’église jusqu’à son retour à Dirty Old Town où tout un chacun l’a complètement oublié. Il faudra qu’il fasse étalage de sa bêtise proverbiale et sa maladresse crasse pour que les villageois situent à nouveau l’énergumène.
Le tome 2 du recueil des gaffes de Billy est un peu moins réussi que le précédent. L’ensemble se lit sans déplaisir mais s’oublie dans la foulée.
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[Walter Appleduck. 1, Cow-boy stagiaire | Fabcaro ; Fabr...] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Lun 28 Sep 2020 11:58
Sujet du message: [Walter Appleduck. 1, Cow-boy stagiaire | Fabcaro ; Fabr...]
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Appleduck aux petits oignons.
Pied-tendre venu au Far West au cours d’un stage de découverte dans le cadre de son Master Cow-boy, Walter Appleduck débarque à DirtyOldTown, ville de beaufs stéréotypés où le racisme ordinaire fleure bon avec la bêtise abyssale. Idéaliste et cultivé, Appleduck est cornaqué par Billy, l’adjoint du shérif mais tout dialogue entre eux relève de l’impossibilité absolue. Entre le discours lettré de Walter et les références de Billy, le vertige guette quand chaque mot est une buttée ouvrant sur un gouffre.
Chapitré en leçon, le recueil de gags parodie les poncifs et amuse avec ses contrepieds. La bataille pour les élections municipales entre McConnick et Miss Eleonore Rigby, copine avec Miss Pennylane [merci les Beatles] est assez poilante surtout quand Billy résume le programme de l’élue de son cœur et en plein déni et quiproquo est habillé pour l’hiver par Miss Rigby.
Avec ses gags potaches destinés au lectorat de Spirou, Fabcaro doit brider ses thématiques récurrentes et juguler son talent parodique inimitable.
Le graphisme et les références de Fabrice Erre font penser au dessinateur transalpin Benito Jacovitti (1923-1992) dont les cases débordent de détails amusants et loufoques. Son Zorro Kid, produit dès 1968, parodiait déjà le justicier masqué avec un art consommé du non-sens dans des aventures débridées. Appleduck est dans la continuité de la précédente collaboration de Fabrice Caro avec Fabrice Erre, « Z comme don Diego ».
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