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Les notes de lectures recherchées |
2 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre :
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Sam 09 Nov 2019 21:23
Sujet du message:
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Le pèse-nerfs.
Glissé dans la peau d’un crocodile et pris dans sa gueule ouverte, baveuse et dentue, Mattt Konture ne semble pas effrayé malgré l’épée de la douleur suspendue qui le mine à intervalle régulier, dégainant ses nerfs et faisant feu dans son corps. Il donne des nouvelles de loin en loin en s’offrant sans fard dans des cases heurtées et c’est toujours bon à prendre en dépit d’une souffrance visible à travers des autoportraits déstructurés qui tentent de se recomposer au fil du fascicule. Mattt Konture endure la torture et ses siestes à répétition ne font que l’ensuquer davantage. Il piétine, s’absente, revient, tente de finir sa planche au rabot de ses maux et les échardes s’envolent pour se ficher dans le cœur du lecteur, son semblable, son frère.
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Jeu 24 Oct 2019 15:39
Sujet du message:
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Les nerfs à vif.
Bart Kroutu, avatar de Mattt Konture, « erre dans les rues » de Montpellier ou d’ailleurs, taraudé par la solitude et la sclérose en plaques. Conteur, Konture arpente ses coutures, celles de l’âme et du corps.
Dans cette « comixture » introspective, Mattt expose et transcende sa souffrance à travers un graphisme expressif porté par des hachures et cerné de textes, dans une osmose organique. Le lecteur ne peut que ressentir de l’empathie pour un homme aussi exposé, parangon de souffrance, voix dessinée, porte-parole des misères muettes des invisibles. Mattt Konture ne s’apitoie pas sur lui-même et n’abdique jamais malgré les tourments qui l’abattent. Il croit en l’amour et dans la vie, avec ses rémissions et ses envols. Les femmes qu’il dessine sont souvent d’une grande beauté et semblent porter une lumière intérieure.
L’autopsie d’un mort-vivant, avec ses parutions aléatoires, tient la route depuis plus de vingt ans et donne irrégulièrement des nouvelles d’un ami de papier terriblement incarné.
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