Stendhal, dans ses Chroniques italiennes, raconte plus particulièrement l'histoire du parricide des Cenci frères & soeur & belle-mère envers Francesco Cenci, sodomite, incestueux, cruel et père indigne, et leur châtiment. Le récit est mis dans cette édition scolaire à part.
Grosse déception : après une introduction d'une cuistrerie primesautière (habituellement, et particulièrement chez Mérimée, la cuistrerie ne me rebute pas), l'auteur affecte de travailler en tant que traducteur "refondeur" du texte italien et c'est d'un ennui colossal. Le récit en lui-même a tout ce qu'il faut pour laisser bouche bée, mais Stendhal s'applique tant à lui ôter toute saveur en multipliant les remarques du style "là, les Italiens amateurs de détails macabres ont raconté comment ça se passe, moi, je ne vous dirai rien", et euphémismes et ellipses variées. Heureusement que les notes de l'éditeur rétablissaient le texte italien originel.
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