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Après une plongée dans la mer de Chine, je nage actuellement dans le Gange.
En janvier je dois parler de la littérature indienne (comtemporaine).
J'avais déjà lu pas mal de romans traduits de l'anglais généralement, et là, j'ai abordé des littératures traduites des multiples langues (ourdou, bengali, hindi, malayalam...) parlés et écrites en Inde.
A cette occasion je rédige une bibliographie.
Si ça intéresse l’un (ou l’une) d’entre vous , je pourrais vous la faire parvenir quant elle sera terminé.

moi je veux bien, steup
mais je veux bien que tu nous en parle au fur et mesure aussi.
Genre :
quel est celui que tu as préféré ? celui qui t'a le plus marqué ? celui qui t'as le plus ou moins depaysé ? celui que tu as detesté ?

...

Grand-père avait un éléphant de Vaikom Muhammad Basheer.
ed. Zulma
Trad. du malayalam.
Kounnioupattouma, petite fille riche d'une illustre famille musulmane, vit recluse dans la maison familiale, chérie par son père et dans l'attente d'un mari, jusqu'à ce que son père perde un procés et s'endette et se ruine.
Elle se retrouve dans une pauvre masure où elle rencontre des voisins tout aussi pauvres, mais qui on une autre vision de l'islam.
extrait d'un dialogue:
" Le lendemain, Kounnioupatouma fit part de ses doutes à Aïsha, qui réagit en riant. C’était le propre de l’ignorance, selon elle, que de mener à toujours plus d’ignorance. La connaissance suivait le même processus de croissance. De plus, en augmentant, elle permettait à l’esprit de retenir ce qui était bon et de rejeter le reste.
— Est-ce que les musulmans ne doivent pas se distinguer des kafir (non musulmans)…
— Bien sûr que si, dit Aïcha. Le kafir marche sur ses deux pieds, donc le musulman doit marcher sur les mains. Le kafir se lave et se brosse les dents, donc le musulman ne doit pas le faire. Le kafir mange avec sa bouche, donc le…
-Arrête, pourqoui tu te moque de moi ?
-Bécasse, fausse bécasse, dans tout ce qu'Allah et le prohète nous commande, cette histoire de distinction n'existe pas !"

Pour Basheer le propre de l'ignorance c'est de conduire à encore plus d'ignorance.
mais on peut la combattre.
c'est ce que j'ai aimé dans ce livre !

C'est un de ceux que j'ai sélectionné pour le présenter.

(suite bientôt)

J'en ai lu deux cette année :
"Visa pour Shangaï" de Qiu Xiaolong (chez InFolio), un roman policier qui m'a donné vraiment faim...
"Chinoises", de Xinran, chez E-J-V, qui couperait plutôt l'appétit mais qu'il est important de lire, je pense.

Ashentie, sur le site BC propose "Mort d'une héroïne rouge", de Qiu Xiaolong, en ring.

Sur notre blog, vous trouverez pas mal de lectures asiatiques, donc plusieurs chinois.
Le répertoire spécial Asie, c'est ici : http://bmr-mam.over-blog.com/article-5941178.html , y'a qu'à cliquer.