Cas rudes est tiré des années que l’auteur a passé à turbiner au sein du Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour les Usagers de Drogue (CAARUD, vous le tenez le jeu de mot, ça y est?). Contrairement à La petite maison dans la zermi, ce n’est cette fois pas Thierry Pelletier qui raconte ce qu’il a retenu de son taf mais il transcrit ce que lui ont confié sur dictaphone les usagers du CAARUD eux-mêmes. Une série d’auto-portraits donc, de pans de vie et de parcours dévoilés souvent avec un mélange de pudeur et de transparence. Sur la forme comme sur le contenu, je ne vais pas en dire trop, au risque d’être redondant, voir de laisser échapper un « touchant et vivant ». En tous cas j’ai trouvé ce dernier bouquin bien dans la même veine que les précédents et largement au même niveau. Paradoxalement presque moins sombre, même si ce qui y est raconté ce n’est pas la vie en rose, vous vous en doutez.
Chronique à retrouver en intégralité sur
R2N2
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