Ce court roman se lit vite et avec beaucoup de plaisir.
Il est encadré par deux voyages en diligence, sur le même trajet, avec presque les mêmes personnages.
Le récit du premier est enlevé, drôle, vif. Des voyageurs qui ne se connaissent pas profitent, pour les plus jeunes d’entre eux, de cet anonymat pour se vanter, emprunter des identités célèbres, commettre des indiscrétions. Aussi quelle n’est pas leur confusion quand ils s’aperçoivent que leur destination est la même et que leur supercherie va être démasquée.
Le récit continue avec les années d’apprentissage de l’un d’entre eux et s’achève une dizaine d’année plus tard sur le même trajet en diligence.
Le héros, mûri, après bien des épreuves atteint à la sagesse, à l’aisance et à un bonheur tranquille.
D’autres ont fait leur chemin et ont acquis cette notoriété qu’ils avaient empruntée dix ans auparavant.
Mais celui qui partait avec bien des atouts mais s’est livré au gaspillage et à la débauche se retrouve ruiné.
La morale de Balzac est sauve et la richesse doit être gage de vie exemplaire.
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