Novembre 1940 - Août 1942 : Bertrand Renaud de Thorenc a quitté son emploi à Paris-Soir refusant la collaboration. Il entre dans la Résistance, dans la branche Renseignement, où après quelques missions qui lui font traverser la Ligne de Démarcation, il prend une certaine importance, allant à l'étranger (Portugal, Angleterre, Suisse) pour aider Max (Jean Moulin) dans son action d'unification des mouvements, y compris les Francs-Tireurs et Partisans communistes.
Mais face aux otages fusillés par centaines en représailles des Allemands tués dans les rues, face aux déportations de Juifs avec la complicité de la police et de la gendarmerie françaises, il se sent de plus en plus attiré par la lutte armée.
Un second tome plus captivant que le précédent par la place que prennent les sentiments (révoltes, peurs, doutes...) du narrateur.

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Je vois que toi aussi, tu attaques la série entière... Elle a eu le mérite de déchirer à mes yeux certaines images d'Epinal sur la Résistance ; ce n'est pas forcément agréable de s'en priver, mais ça ressemble davantage à certains aspects de la politique française... hélas !

Je viens de finir le tome 3 et c'est celui qui me révolte le plus par le contraste entre les combattants de l'ombre et les combats de chefs qui sont déjà dans l'après-guerre.
Sur l'arrestation de Caliure, je connaissais déjà les soupçons sur René Hardy mais j'ai découvert que la souricière aurait pu être projetée par des responsables de mouvements pour prendre la place de Jean Moulin à la tête du CNR... Une période bien trouble !