Lu parce que l'intrigue se passe à Pérouse, en Italie, et qu'on s'y moque gentiment du fameux festival du chocolat, fort controversé dans la ville étrusque qui, hormis cette manifestation et le célèbre festival de jazz du mois d'août, sait si mal mettre en valeur son patrimoine...
Lu parce que l'édition bilingue - anglo-italienne - permet de se faire une idée précise de la traduction et de sa qualité.
Lu parce que, pour moi, ce n'est pas la bonne période pour des lectures de loisir plus engagées (ni engageantes).

Conclusion : j'ai très souvent maille à partir avec les maisons d'édition. Nous évoluons même dans les camps opposés de la lutte des classes (!). Mais un bouquin comme cela me fait avouer que si un jour l'autoédition venait à prévaloir, les lecteurs n'y seraient peut-être pas gagnants.
En d'autres termes, dans ce livre, on comprend très bien ce que signifie l'amateurisme dans toutes les étapes de production d'un ouvrage (écriture, traduction, editing...) Si le principe de gratuité donc de non-professionnalisme s'installe dans ces étapes (par ex. par la fin des droits d'auteur, ou par la pratique de plus en plus répandue de bafouer les traducteurs et leurs conditions de travail), voilà le genre de livres que nous risquons d'avoir entre les mains, sans pouvoir extérieurement les distinguer des meilleurs.

Sinon, c'est pas un méchant p'tit polar, hein, faut pas exagérer non plus...

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