C'est la naissance et l'éclosion d'une amitié, dans la campagne suédoise, entre une jeune romancière et sa vieille voisine, toutes les deux au passé douloureux. A partir de leur rencontre, c'est doux et c'est joli. Avant, c'était bien noir.En cours de lecture je n'ai pas pu m'empêcher d'aller voir ce qu'en pensent les lecteurs en général. Ils disent que c'est un livre sensible et délicat; certains y voient même une petite merveille. Et je suis presque de leur avis, mais tout de même...
Je me suis demandé si, dit avec tact, tout est acceptable ; si on peut vivre sans aucun tabou. Elle n'a pas fait grand-chose, Astrid : elle a posé la main sur le visage de son bébé; puis, elle a hurlé dans la forêt; et enfin, après avoir remis le petit cadavre dans son berceau, elle est allée dire à son mari "votre enfant est mort". Le roman aurait-il vraiment perdu quelque chose si l'auteur nous avait épargné cet épisode ? Dans le rejet "des bons sentiments" en littérature, ne va-t-on pas, parfois, un peu trop loin ?
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